lundi 13 septembre 2021

GUINÉE DÉCLARATION DU FINA FRONT INTERNATIONAL DES NATIONALISTES AFRICAINS


 Guinéennes et guinéens

Chers compatriotes


Considérant que l’ingérence de l’armée en politique ne se produit que lorsque les gouvernements civils se révèlent incapables de gouverner de manière efficace. L’instabilité politique et la crise économique sont souvent citées comme causes des coups d’état en Afrique.


De cette mêlée, le 5 septembre 2021, le président déchu Pr Alpha Condé a été renversé par un coup d’Etat militaire. Afin d’ouvrir une « transition politique civile » devant remettre le processus démocratique sur les rails.


Nous, les membres du FINA, prenons acte de la prise du pouvoir par le Comité National pour le Redressement et le Développement(CNRD), à sa tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya sollicitons que l'intégrité physique et morale du président déchu soit préservée.


Nous sommes conscients, que le processus de mise en place d’un cadre de dialogue, voulu par tous, autour de la cohésion nationale représente une nouvelle opportunité historique décisive qui pourrait être salutaire pour la République de Guinée à condition qu’on y aille dans un souci d’écrire TOUS ensemble les plus belles pages de l’avenir de la Guinée.


Nous sommes conscients que le besoin d’un dialogue national en vue de la recherche de la cohésion nationale est en lui-même l’aveu de l’existence d’un problème majeur hypothéquant la survie de la nation toute entière.


Nous espérons que les concertations nationales telles que convoquées par l’ordonnance du CNRD, ne seront pas viciées en ce que l’autorité qui les a convoquées, a manœuvré pour tenir de bout en bout ces assises sous son contrôle absolu.


Nous réaffirmons notre détermination à apporter notre contribution patriotique en vue de l’instauration en Guinée un ÉTAT de DROIT où règnent la primauté du droit, le respect de la propriété privée, le respect du caractère sacré de la vie humaine, où les services de sécurité et renseignements ne sont pas des organes de répression, où règnent la liberté d’expression et de mouvement ; où est garantie l’indépendance du pouvoir judiciaire ;


Enfin, nous invitons le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya à bien lire et comprendre les signes du temps et à convoquer sans atermoiements, dans le souci de rétablir et consolider la cohésion nationale rompue depuis l'avènement du multipartisme en 1990. Un véritable Dialogue Franc entre guinéens,  dépourvu de tout calcul politicien en vue de répondre aux aspirations nobles d’un Peuple fatigué à nouveau par le mirage démocratique né des illusions des urnes de 2020 et de l'instabilité permanente que le pays peine à juguler depuis l'arrivée des monarques au pouvoir qui ont voulu à tout le moins, que le président règne mais ne gouverne plus. C’est à cette seule et unique condition que vous pourriez, Monsieur le Président du CNRD, espérer une sortie honorable du pouvoir et de la scène politique.


Fait à Conakry le 12 septembre 2021 


Président 

Fabien BANGOURA

vendredi 14 août 2020

L’Afrique

 L’Afrique se trouve aujourd’hui confrontée á un phénoméne nouveau qu’elle n’a personnellement ni inventé ni engendré mais qui malheureusement lui a fatalement été injecté par les mêmes prédateurs qui ne cessent de piller ses richesses.


Comme la mission assignée dans le discours des années 90 au sommet de La Baule introduisant une nouvelle religion la ” démocratie ” n’a pas atteint l’objectif escompté, l’occident pétri d’ingéniosité maléfique s’est doté d’un nouveau label: le terrorisme.


En Afrique, la guerre contre le terrorisme dans son exploitation scientifique a sans nul doute pour but de freiner l’évolution du continent et faciliter en arriére plan sa nouvelle partition.


Face á ce défi,


Jeunesse panafricaine réveille-toi, reste ferme et vigilante jusqu’á la victoire finale.


” A quelque chose, malheur est bon ”


Cette guerre est une opportunité historique qui vient involontairement s’offrir á l’Afrique.Bien étudiée et soigneusement gérée par les africains eux-mêmes, elle conduira inéluctablement et pleinement l’Afrique vers sa souveraineté espérée et conférée par les attributs cardinaux que sont: la constitution, l’armée et la monnaie africaines.


A ce titre, l’élection du Président Robert Mugabe est la bienvenue. De par son expérience et son expertise des problénes du continent, il servira de catalysateur pour l’impulsion de l’Afrique vers l’affirmation de son identité et de son poids dans la résolution et le réglement des problémes qui se posent dans le monde.


” Vouloir, c’est pouvoir ”


Pour bien accomplir cette mission o combien délicate, le Président Robert Mugabe a besoin de la dynamique jeunesse panafricaine et de ses pairs totalement résolus á mener cette révolution.


Il s’agit bien d’une révolution car le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache. C’est le moment ou jamais l’Afrique doit unir ses forces, son savoir-faire, son génie, sa spiritualité pour vaincre cette guerre tentaculaire.


Tous ceux qui en Afrique voudront se mettre en marge de cette révolution porteront en eux le fardeau de l’histoire. En refusant de suivre le chemin de la vérité, ils se discréditeront, s’annuleront et s’effaceront á jamais.


Hier, Kwame Khrumah, Modibo Keita, Sékou Touré, Patrice Emery Lumumba, Ruben Um Nyobe, Ahmed Ben Bella, Cheick Anta Diop, Muamar Khadafi, Thomas Sankara etc… ont chacun á sa maniére posé les jalons du combat noble qui est le vôtre aujourd’hui á savoir: la libération et l’unité de l’Afrique


Jeunesse panafricaine telle est ta mission, vaincre cette guerre et donner á l’Afrique sa souveraineté..


” A coeur vaillant rien d’impossible ”


Du Cap á Alger en passant par Tripoli, Addis-Abeba, Bamako, Niamey, Abidjan, Abuja, N’Djamena, Yaoundé, Kinshasa etc….


” vigoureuse jeunesse panafricaine léve trés haut ton étandard et martelle le cri de ralliement de ton illustre martyr Thomas Sankara LA PATRIE OU LA MORT; NOUS


VAINCRONS. Plus rien ne t’arrêtera dans ta marche vers la victoire contre le terrorisme”.


bientôt, l’Afrique va faire entendre sa voix souveraine, il faudra l’accepter ou se démettre.


Que tous ceux qui prétendent connaître le continent et pensent pouvoir le soumettre ou l’anéantir sachent que l’Afrique est comme le roseau, il tangue mais ne se plie pas.


Jeunesse panafricaine, l’Afrique compte sur toi.

mercredi 4 septembre 2019

COMMUNIQUÉ NNC

🔊 *COMMUNIQUÉ NNC
* 🔊

Dans le cadre de la marche *Dakar-Thieytou* qui se tiendra du 01/02/2020 au 05/02/2020, L' ONG Nations Nègres et Cultures organise une série de cotisations par membre sur les différentes plateformes. Ces cotisations vont servir à soutenir la marche, mais également à réaménager le *mausolée du grand pharaon Cheick Anta Diop.*

- Cotisation : 1000F/ membre.
- ou bien libre/ membre.
Numéro de la transaction : +221771442444( Djibril Touré).
Vous pouvez le faire soit par western union, orange money, ou par wari.

Nous vous rappelons aussi que la cérémonie de commémoration aura lieu le 07/02/2020( jour de disparition de Cheick Anta Diop en 1986).

 *Dakar-Thieytou 150 km, 5 jours de marche.*

Ceci dit, nous vous remercions infiniment d'avance de vos contributions combien de fois bénéfiques pour la réalisation de ce grand projet panafricaniste.

 *LE COMITÉ EXÉCUTIF DE NATIONS NÈGRES ET CULTURES*

lundi 2 septembre 2019

La Spiritualité initiatique de nos traditions c'est la Vérité à l'égard de Soi !

La Spiritualité initiatique de nos traditions c'est la Vérité à l'égard de Soi !

Beaucoup de personnes confondent nos spiritualités traditionnelles avec les bigoteries religieuses. ET c'est ainsi que ces gens croient que les histoires de messie et les espérances religieuses existent aussi dans nos spiritualités.
Nos spiritualités sont des pratiques, des modes de vie, des ascèses qui n'ont rien de commun avec la vie mondaine.

C'est ainsi que beaucoup sont déçus au bout du compte quand les rêves qu'ils nourrissaient s'envolent, parce qu'ils croyaient que la réussite financière, le mari, la femme ou la promotion au boulot que le pasteur leur promettait nos ancêtres allaient le leur donner parce qu'ils invoquent leurs noms, et qu'ils parlent de traditions.
Quand ils découvrent la vérité, la nécessaire ascèse, alors on les entend dire que nos traditions sont dangereuses et qu'ils préfèrent leur ancienne jésulatrie, où on peut avoir tous les vices et se dire enfants de dieu avec un pasteur qui vous fait espérer le retour du messie le sauveur qui meurt tous les dimanches pour vos péchés...

Généralement notre Soi est aux antipodes de nos vies rêvées; car notre challenge est d'abandonner les rêves chimériques pour embrasser notre Soi. C'est ce chemin qui est difficile; découvrir notre potentiel en tant qu'esprit incarné; et souvent ce n'est pas la vie de princesse ou de prince dont la vie mondaine nous a remplit la tête...

Kafui Ekue
DanSôvi Danxoevi Alevi Huvi !
Olofin Adimula, Olofin Aye Olufe.
Adzihin Gaâ-Fia, Avedzikpɔla - Traditionaliste
Initiateur & Thérapeute du KAXOKA-KAHOKA
Disciple de Maâ $aba - Dan$ô - Tsamba

jeudi 22 novembre 2018

RÉFLEXION SUR LES DIFFÉRENCES CULTURELLES AFRIQUE/ EUROPE ?

 RÉFLEXION SUR LES DIFFÉRENCES CULTURELLES AFRIQUE/ EUROPE ?

Enfant de la vallée de l'Omo Éthiopie Voulez-vous une petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe ?
J’ai rédigé ce petit exposé il y a de cela quelques années dans le cadre de missions humanitaires effectuée au Burkina Faso et souhaite en faire par à ceux qui auront le temps et l’envie de le lire.
Il n’ a pas pour objectif d’être exhaustif, mais pourra permettre d’éclairer certaines lanternes. Ce texte n’est pas polémique, et l’analyse -parfois simpliste j’en conviens, mais c’est le prix de la vulgarisation- est basée sur mon expérience personnelle.

Voici donc la première partie:
Pensés sur la différence culturelle Europe/Afrique Noire

L’aide la plus utile que nous puissions vous donner ici, est de vous faire part de quelques notions relatives aux différences primordiales entre notre culture et la culture des peuples de l’Afrique sub-saharienne.

A propos de la différence culturelle :

Il existe un fossé très important entre la culture Africaine (Afrique de l’ouest) et notre culture européenne ou plus largement, occidentale. L’origine de ce fossé peut tout d’abord s’expliquer par le fait que les européens possèdent une culture dite « écrite » tandis que les Africains possèdent une culture dite « orale ». Cette différence est primordiale et lorsqu’on l’a assimilée et comprise, beaucoup de comportements jusqu’à présent surprenants à vos yeux d’occidentaux deviendront pour vous plus compréhensibles. Vous éviterez notamment de commettre de graves erreurs et de provoquer un « incident diplomatique ». J’exagère bien sûr, mais il y a tout de même certaines petites choses à connaître pour éviter de s’enliser dans des situations embarrassantes.

Qu’appelle t-on culture ÉCRITE ou ORALE ?

Mon premier exemple sera illustré par la question suivante:

Que fait un jeune occidentale quand il veut trouver une information historique, une définition quelconque, bref, lorsqu’il veut s’instruire par lui-même ?

La réponse est simple et sans équivoque, il va se rendre à la bibliothèque la plus proche et fouiller les rayons pour trouver dans les livres la réponse à sa question (ou, plus probablement aujourd’hui, il va surfer sur la grande toile…). Ainsi s’il cherche une information concernant la seconde guerre mondiale, il se référera aux rayons « 2eme guerre mondiale » de cette bibliothèque, mais à aucun moment, il n’aura l’idée d’aller interroger son grand-père, qui lui, a vécu cette guerre et était en mesure de répondre à sa question de manière moins académique et sûrement plus intéressante et passionnante que le meilleur des livres d’histoire.

Cet exemple parait simpliste, mais il illustre parfaitement ce lien que nous avons au papier, aux archives, au visuel. Nous pouvons appeler ceci la culture ÉCRITE.

Le jeune Africain qui voudra chercher les mêmes informations va commencer par interroger les anciens, les sages, ceux qui savent, qui ont vécu, ceux qui ont de l’expérience et que l’on respecte pour cette raison. Oh !! bien sûr me direz-vous, aujourd’hui, le jeune africain peut aussi avoir accès à ces écrits, ces livres d’histoire, et même à Internet ! C’est possible, puisque le monde occidental leur a « imposé » tous ces outils du savoir, mais soyez sûr qu’avant de les utiliser, il se référera aux sages, aux anciens. C’est ce qu’on peut appeler la culture ORALE.

Voilà, à présent les bases sont posées, ce ne sont me direz-vous que de petites différences culturelles sans impact réel sur la façon de vivre, et bien détrompez-vous… .

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie II ?
Le respect des anciens

La première conséquence de la culture orale est sans aucun doute l’immense respect que l’on accorde en Afrique aux anciens. Là-bas, contrairement à ici, on pleure beaucoup plus pour la mort d’un ancien que pour celle d’un nouveau né, tout simplement parce qu’ avec l’ancien s’en va une grande part de savoir. En Afrique on emploie une métaphore que je trouve vraiment jolie: « Un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle !!! » (Voilà qui donne encore de la valeur à mon exemple de départ). Les populations de culture occidentale sont beaucoup plus tristes à la mort d’un enfant ou d’un nouveau né que d’un ancien (qui au passage devient un tel poids pour la société qu’il n’est pas rare de le voir parqué dans des mouroirs aménagés pour soulager la famille). Ce non-respect de l’ancien est chez nous la conséquence immédiate du fait qu’il n’ait plus rien à nous apprendre.

Le sens du dialogue

Promenez-vous dans Paris ou dans n’importe quelle ville de France et regardez les gens qui vous entourent ; que font-ils ? Ils regardent leurs pieds, ou droit devant eux, essayez de croiser un regard, je ne parle même pas d’établir une véritable communication, je parle d’un regard…c’est très difficile et sans aucune utilité puisque dans bien des cas cela vous attirera plus d’ennuis que de sympathies.

Tout ça parce que l’homme des sociétés de culture écrite est autonome. Il peut résoudre ses problèmes seul, il n’a pas besoin des autres pour obtenir une information, il lui suffit de se rendre seul dans une bibliothèque et de lire seul le bouquin convoité, ou bien d’allumer seul son ordinateur et de naviguer seul sur internet. La communication avec l’autre est reléguée au second rang puisqu’elle n’est plus vitale.

En Afrique c’est totalement différent, même dans les capitales et la raison en est simple: c’est l’autre qui détient le savoir, puisque, ne l’oublions pas, nous sommes dans une société de culture orale et que par conséquent, le savoir se transmet à l’orale. En d’autres termes, j’ai besoin de l’autre pour apprendre. Je vais donc faire mon possible pour établir la meilleure communication possible avec l’autre puisque plus je lui parlerai, plus il me parlera, plus j’en apprendrai !

Et vous voilà vous promenant à Ouagadougou, ou à Bamako, alpagués par le premier parfait inconnu venu, il veut tout savoir de vous, il veut discuter, il veut que vous lui racontiez votre vie, n’y voyez là aucune agressivité, ni aucune démarche mercantile (quoique se méfier tout de même parce qu’on en revient souvent à ce sujet !!!), il veut simplement apprendre de vous, échanger avec vous puisque là-bas tout le monde fait ainsi. L’ambiance du Grand marché de Ouaga ou de Bobo peut vous faire penser à celle du marché de votre petit village de 500 âmes ; tout le monde se connaît, discute, et quand bien même on ne se connaîtrait pas, c’est la meilleure occasion pour créer des liens. Imaginez la stupeur du Malien ou du Sénégalais qui débarque pour la première fois en France et qui, alors qu’il était habitué à temps de « savoir vivre communautaire » se retrouve face à des yeux tournés vers les chaussures et face à des têtes qui pivotent à l’opposé lorsqu’on demande une heure, une direction ou un simple renseignement.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie III ?
Suite de la partie II:

Le « non » banni des conversations

Nous l’avons vu précédemment, la communication et par conséquent sa forme la plus simple : la conversation, est très importante pour les peuples de culture orale. Par conséquent, il faut tout faire pour qu’elle dure le plus longtemps possible et qu’elle ne soit pas interrompue. Or, quel est le mot qui à coup sûr va, sinon mettre un terme à une conversation, du moins en abrégé la durée, c’est la négation « NON ». Si l’on dit NON, c’est qu’on ne veut pas, qu’on ne peut pas, bref, que l’on est inutile à la requête de l’autre. Il n’est donc pas surprenant que dans beaucoup de dialectes Africains, la traduction du NON n’existe tout simplement pas. Et, bien que ce mot existe en Français et dans toutes les langues « occidentales », bien que ces langues soient devenues les langues officielles des pays africains concernés, il subsiste toujours dans de nombreux endroits (hormis les grandes villes qui souvent ont été sur bien des points européanisées…) un rejet de cette négation dans la conversation. Ceci peut paraître sans graves conséquences mais détrompez-vous, il ne faut par exemple jamais poser de questions fermées. Toutes vos requêtes doivent être des questions ouvertes sous peine de vous voir (et sans même vous en rendre compte, a votre plus grand bonheur ou plus grand malheur) répondre oui à chaque instant.

Des architectes Français en on fait les frais il y a quelques années dans je ne sais plus quel pays: Il s’agissait de construire une mosquée financée par un organisme français, construit par les artisans locaux et dont les travaux étaient dirigés par des architectes français. Ces derniers ne connaissaient pas la subtilité de la question ouverte et par conséquent, pensant bien faire et dans un souci de gain de temps, posaient (à l’occidentale !) toutes leurs questions de telle sorte qu’ils se voyaient toujours répondre oui. Qu’ils devaient être heureux ces architectes de se retrouver face à une population si docile dont ils ont pu du premier coup percer les envies. Oui mais là où le bas blesse, c’est qu’une fois le magnifique bâtiment terminé (3 ans de travaux), une fois inauguré par je ne sais quel ministre français, à peine ce ministre avait-il repris l’avion que la mosquée était déjà détruite et en ruine: A-t-on idée de construire une mosquée qui n’est pas tournée vers la Mecque ??? Et oui, dans leur précipitation et à cause de leurs questions ouvertes, les Architectes en ont oublié de s’intéresser au problème crucial d’une mosquée (comme d’une église d’ailleurs), c’est à dire son orientation. Ils n’ont pas posé les bonnes questions et personne n’a voulu les contredire. Les travaux se sont donc déroulés pendant trois ans, tout le monde sachant très bien que la mosquée serait détruite à peine les architectes partis ! !

Cet exemple illustre parfaitement bien les conséquences que peut avoir l’ignorance de ce détail culturel.

La mémoire

La mémoire des sociétés écrites, nous l’avons vu, c’est le papier, ce sont les livres, c’est la ROM de votre PC, bref, pour résumé c’est un support physique situé à l’ extérieur du corps humain. Dans une société orale, la mémoire est à l’ intérieur du corps, dans la tête, dans le cerveau. Ceci parait une différence infime mais il semble au contraire, et bien des ethnologues vous le diront, que c’est un élément essentiel de différence culturelle entre une société écrite et une société orale.

Imaginez que vous ayez à retenir une quantité très importante d’information, mais ceci sans support physique extérieur (tout de suite c’est moins évident !), et bien qu’allez-vous d’abord penser à faire pour que cette tâche soit simplifier ? Tout d’abord, vous allez sûrement trier les informations pour ne garder que les plus pertinentes et les plus utiles, ensuite, vous allez user de subterfuges pour réussir à retenir ces informations à coup sûr. Et bien c’est exactement dans cet état d’esprit que se retrouvent les peuples de culture orale.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie IV ?
La partie III ici:
Le tri des informations

La société occidentale est submergée d’informations de toutes sortes et de toutes natures, que ce soit la presse écrite, les journaux satiriques, les journaux télévisés, les émissions télévisées, la presse people, Internet,…etc.. (Et parfois tout ça en même temps !), quelle pagaye de données ! ! ! L’homo occidentales est perdu au milieu de cette grande braderie de l’information, et son rôle d’homme clairvoyant qui sait faire la part des choses, est souvent mis à mal par ce flux continu de données présentées toutes plus importantes les unes que les autres. Il n’est, dans ces conditions, pas toujours évident d’être perspicace et de retirer l’info essentielle, celle qu’il faut absolument avoir. Aussi, n’est-il pas étonnant aujourd’hui (mais non moins consternant) de trouver plus de personnes capables de vous raconter la vie de « Nolwen de Star Academy « (à moins que ce ne soit Nolwenn du loft ???) que d’avertis qui connaissent les causes profondes (…et ancestrale ???) du conflit Israélo-palestinien. C’est donc ça la société de l’information, on avale, on avale, et au final on ne sait plus ce qu’il est bon de retenir.

Partons en Afrique maintenant, bien sûr il y a Internet, bien sûr il y a des quantités de journaux, du moins dans les villes, mais comme nous l’avons déjà vu, la tradition orale est tout de même loin de s’éteindre. Aussi, fait-on plus facilement le tri des informations que l’on reçoit, et pour des raisons évidentes de « taille mémoire ». Aussi, si vous voulez que l’on retienne ce que vous dites (à conditions que vous disiez des choses intéressantes pour votre interlocuteur) ne tournez pas autour du pot, soyez concis et allez droit au but. De toutes façons, si vous ne suivez pas cette règle, votre interlocuteur ne se gênera pas pour vous montrer que ce que vous dites l’indiffère, et il se montrera vite impatient.

La compression des données

L’utilisation de la mémoire intérieure implique également l’utilisation de moyens mnémotechniques pour retenir toute l’information qui doit être assimilée. On notera ainsi qu’un africain fera souvent allusion à des images, il est en effet beaucoup plus facile de se souvenir d’images. Ainsi lorsqu’un africain veut se rappeler d’un récit, il doit tout d’abord mettre ce récit en image en n’en gardant que les aspect principaux (contexte, morale…). Et la première illustration de ceci lorsque vous vous rendez en Afrique ce sont les fables et les proverbes. Il n’est en effet pas rare d’entendre des proverbes, à première vue farfelus mais non moins remplis de bon sens, dans les conversations.

L’un d’entre eux est d’ailleurs devenu célèbre au Burkina Faso, il s’agit de la remarque de Thomas Sankara, l’ex président du Burkina Faso à François Mitterrand. Celui ci avait exposé pendant deux heures un projet de développement commercial entre la France et le Burkina (développement qui n’aurait évidemment été profitable que dans un sens) au président Burkinabé sans que ce dernier ne pipe mot. Au bout de ces deux heures, le président Sankara s’est levé, à déclaré « si tu vas chez la grenouille, ne demande pas une chaise pour t’asseoir » et s’en est allé, laissant quoi notre président français. Autrement dit, » ce que tu me demandes de faire ne m’apportera rien ». Souvent incisifs, courts mais efficaces, il faut savoir les comprendre et en saisir toute l’ampleur. Si vous tendez bien l’oreille, vous pourrez vite remplir un carnet de ces proverbes.

Ces expressions ne sont d’ailleurs pas sans rappeler celles qui courent encore chez nous aujourd’hui. Certaine en sont plus ou moins l’adaptions parfaite (ainsi par exemple, en Afrique, au lieu de dire « Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs », on dira « Il ne faut pas devancer l’Iguane à l’eau »), et bien ce n’est pas par hasard puisque ne l’oublions pas, une grande partie de la population dite : « du nord » ou « occidentale », en majorité analphabète et rurale au début du 20eme siècle, avait recours à la mémoire intérieure.

Perspicacité et clairvoyance

Ces populations ont de plus développé un perspicacité sans failles ainsi qu’un instinct qui leur fait rarement défaut. Ainsi, sans même vous en rendre compte, lors de votre première rencontre avec un interlocuteur, celui-ci va se faire une image de vous en fonction de vos paroles, de votre comportement, il va vous juger sur bien des points, et croyez-moi, il y a peu de chances qu’il se trompe à votre égard ou que vous arriviez à le berner.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Suite et fin ?
suite de la partie IV ici:

Les langues et dialectes

Ne demandez pas à un africain d’écrire quelques mots dans sa langue (ou dans son dialecte) avec la ferme intention d’apprendre l’orthographe de cet idiome. Oh bien sûr, on ne vous rendra pas la feuille vierge, mais ce qui sera écrit dessus aurait très bien pu être écrit d’une manière totalement différente par une autre personne prise au hasard. N’y voyez pas là une quelconque ignorance de la part de votre professeur, c’est tout simplement qu’aucun des dialectes africain de possède une orthographe au vrai sens du terme. Il suffit de l’écrire comme on la prononce ou, plus souvent, comme on l’entend ! Il s’agit là d’un attribut essentiel des cultures orales. Les conséquences sont d’ailleurs directes, ainsi, aucune rigueur écrite engendre la déformation rapide des langues lors de leurs migrations puisqu’il ne s’agit que de « bouche à oreille ». Aussi ne faut-il pas s’étonner du nombre très important de dialectes (plus de 40 au Burkina Faso) que porte un même pays (pays qui au passage ne prennent pas compte de la situation géographie d’origine des ethnies qui les composent). Même si, il est vrai, un grand nombre de ces disparités linguistique est du à une origine ethnique différente, il n’est pas rare de trouver de fortes similarités entre certains de ces dialectes, ce qui laisserait présager qu’il sont en fait issus d’un même dialecte originel que le déplacement géographique aurait altéré différemment.

A présent que vous avez quelques notions sur la différence culturelle existante entre nous et nos voisins d’Afrique noire, posez vous donc ces quelques questions :

Est-il bon de partir en Afrique le cœur guilleret pour construire une école dont l’enseignement sera principalement basé sur des méthodes occidentales et par conséquent applicable à un peuple de culture Écrite ou devrait-on plutôt se pencher sur des méthodes scolaires basées sur la culture Orale et par conséquent plus applicables et enclins à de meilleurs résultats ?

lundi 23 avril 2018

Je suis candidat aussi pour la paix

Dr  Zaroumey Mahamadou

'' Je suis candidat aussi pour la paix. ''

Je vais changer la structure politique et administrative de ce pays pour la paix, la justice, la sécurité, l'unité, la démocratie, le développement sain, et pour l'amour des cultures, des valeurs saines et de l'histoire authentique de chaque peuple de ce qu'on a appelé l'espace nigérien  puis le Niger et qui n'est qu'une création coloniale pour servir perpétuellement les intérêts autres que ceux du peuple....

JE SUIS CANDIDAT A L'ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU NIGER 2021

  Je suis candidat car vous conviendrez que pour moi c'est la seule chose à faire, c'est le service que je puisse me rendre, le seul geste que je puisse faire pour mon pays, pour l'Afrique et pour le Monde.

Je suis candidat car je suis convaincu que le Niger a besoin de moi pour se soigner et se remettre en état de marche afin de préparer les décennies et les siècles à venir au cours desquels les générations futures auront à relever des défis nouveaux, nombreux et périlleux tels que le réchauffement de la planète et la dégradation des conditions climatiques, la surpopulation, le manque de terres cultivables et les risques de pénuries alimentaires à l'échelle planétaire, l'absence de libertés et le retour à l'anarchie, l'intégrisme et la dictature.

Je suis candidat car j'ai besoin du Niger et de ses valeurs authentiques brimées mais encore vivantes au damagaram, au zamaganda, au songrai, au Dendi, etc... pour m'aider à éclairer l'Afrique et le monde sur l'attitude que nous devons avoir, sur le modèle démocratique, de souveraineté, d'unité et de paix que nous devons implémenter à l'échelle mondiale, afin de placer la solidarité au dessus des intérêts égoïstes et éviter ainsi les guerres inutiles, la famine, et la misère du plus grand nombre, qui  sont des facteurs qui risquent de précipiter l'humanité dans le chaos, la jungle la plus désespérante et la déchéance totale dans l'indignité et le déshonneur de l'espèce face à l'histoire de l'univers.

Je ne doute pas de la difficulté de la tâche, mais avec la participation réelle et effective de chacun, rien n'est impossible.

  Après plus de quatre décennies d’éducation,d'apprentissage, de formation,  de lutte et d'expérience de la vie, faites de joies et de souffrances, dans la richesse et dans la pauvreté, depuis N'guimi jusqu'à Ayorou et de Bilma à Torodi le Niger, la Chine, la France, l'Espagne, le Canada, le Congo, le Sénégal etc... par la grâce de Dieu, dans l'amour profond de l'humanité, et à l'aide d'un regard particulier sur l'univers, j'ai acquis la certitude que le Monde est en vérité ma famille du nord au sud, d'est à l'ouest.

Je suis de parents analphabètes comme toute ma lignée patriarcale depuis le début des temps. J'ai travaillé au champ jusqu'en terminal. J'avais la houe le jour et je passais les soirées à aider ma mère.....
Mes recherches universitaires poussées en interdisciplinarité m'ont ramené dans l'analphabétisme aux origines de la science et de l'humanité, à penser comme un analphabète afin de mieux appréhender simultanément l'univers du tout et des parties dans la même analyse, en refusant de céder à une discipline particulière mais en usant de toutes les disciplines que j'ai apprises (en sciences dures, en sciences humaines, littérature, philosophie, religions, etc), et de toute mon expérience de la vie depuis mon enfance.

Je sais sans l'ombre d'un doute que nous sommes tous et à chaque instant, connectés par le lien indéfectible du parent et de l'enfant qui lie chaque individu à tous les autres et au reste de l'univers des concepts et des phénomènes, dans sa plénitude absolue, indépendamment du temps et de l'espace, du bien et du mal, de la glorification et de la haine de tel ou tel individu ou de telle ou telle civilisation. Nos problèmes, nos actions et réactions et nos destins sont intimement liés et inséparables.

Depuis ma tendre enfance, j'ai refusé la défaite, le pessimisme. Je refuse de me laisser dicter ma conduite par la peur. Abandonner et fuir ses responsabilités face à la peur de la souffrance, de la misère, de l'humiliation ou de la mort, ne fait pas partie de mon éducation familiale.

Comme mes ancêtres Zarma et Haoussa, etc, je me bats toujours pour gagner. Je ne connais pas la défaite. Je ne rend jamais les armes sur un champ de bataille, car chaque effort, chaque sacrifice dans l'honneur et la dignité, est un pas décisif vers la victoire....de cela sort mon surnom ''ZAROUMEY '' en haoussa le  ''le courageux ''

Dans les bons tout comme dans les mauvais moments de la vie, ma détermination à mettre le Niger sur une nouvelle voie, une voie honorable et digne de nous, de notre histoire, n'a jamais faiblit.

J'ai la conviction que nous triompherons sans aucune contestation possible, si chacun des nombreux militants et sympathisants de l'ANC faisait sa part d'effort réel et concret dans la sensibilisation et la mobilisation du peuple souverain nigérien autour du projet de l'ANC INTCHIN KAI.

Mes chers amis je vous exhorte chacun, avec toute la force de mon âme, à livrer un vrai combat de vainqueur.

1. Payez vos contributions, sinon sur qui comptez vous pour le faire à notre place et avec quel argent ?

2. Prenez de l'initiative, organisez des réunions, et créez des cellules partout où vous le souhaitez. Nous avons besoin d'être présents dans chaque maison, quartier, ville, village et hameaux du Niger.

3. Lisez et partagez nos publications sinon comment pourrions nous convaincre les nigériens de la pertinence du projet et des idées de l'Alliance Nigérienne pour le Changement ?

J'écris de "long" textes; car ce sont souvent des textes d'explications pour les leaders que chacun de vous est ou doit être; et non de simples slogans politiques destinés à l’affichage qui ont aussi leur place dans le combat que nous menons.

Je connais la spécificité des réseaux sociaux mais ils n'en demeurent pas moins un outil parmi d'autres à notre disposition pour faire triompher nos idées et gagner la bataille pour le Niger nouveau que nous appelons de tous nos vœux.

Chacun de vous doit participer intellectuellement, physiquement et financièrement comme c'était le cas en 1993 pour de nombreux nigériens achetant les cartes et payant des cotisations pour les mouvements et formations politiques comme dans toutes les démocraties du Monde.

Notre combat est très complexe. Nous devons gagner plusieurs batailles en même temps.

En premier lieu, nous devons gagner la bataille contre l'aliénation intellectuelle de l'élite scolarisée qui nous empêche de voir notre propre réalité et la réalité du monde qui entoure.

En tant que leaders, militants ou sympathisants chacun doit s'informer, se soigner de l'aliénation intellectuelle afin de sensibiliser le peuple.

Par exemple qui connaît la manière de traiter l'aliénation intellectuelle en dehors de l'ANC INTCHIN KAI ?

Comment le traite t on ?

Comment vérifie - t - on la guérison de l’aliénation culturelle
au niveau individuel ?

Comment traite - t - on l’aliénation culturelle de manière collective à travers la reforme institutionnelle et administrative proposée par le Projet de l'Alliance Nigérienne pour le Changement ?

Pour moi ce sont là des questions essentielles; car sans ce traitement il n'y aura point de nouvelle vision ni de changement possible de système politique au Niger.

Pour qui prétend nous soutenir ou militer au sein de l'ANC, connaître ces questions et leurs réponses est un devoir car c'est une condition indispensable de la victoire.

La victoire ce sera celle de l'éducation pour tous et de l'enseignement  scientifique et technique de niveau mondial dans nos langues respectives.

Ce sera la victoire de la santé pour tous, du développement économique valorisant nos atouts tels que l'agriculture, l'élevage et la pêche, tout en augmentant notre part de marché dans les services à l'exportation à haute valeur ajoutée tels que les nouvelles technologies de l'Information, dans l'exportation de nos productions artistiques et culturels.

Ce sera la victoire contre le chômage, la pauvreté, la corruption, l'insécurité, la guerre et  l'intégrisme sous toutes ses formes.

Ce sera la victoire de la souveraineté des peuples (INTCHIN KAI ) qui se reconnaissent et se respectent dans la paix et la sécurité.

Ce sera la victoire d'un Niger stable, démocratique et prospère

Si chacun fait un peu d'effort pendant dix à quinze minutes par jour, nous y arriverons et nous sauverons ce pays tout en montrant un modèle alternatif novateur à l'Afrique et au reste du Monde.

Bassirou Seyni dit maître Albert ##Entretien avec le président ANC Dr Zaroumey......

mardi 17 avril 2018

Reine de Saba Avant J.C


 
 Qui n’a pas entendu parler de l’aventure la plus romantique de la Bible, entre le roi Salomon et la Reine de Saba. 1
Une liaison dont sortira un fils, Ménélik, d’où est issue la lignée des grands rois d’Ethiopie.
La reine de Saba était une femme extrêmement belle et les rois de la terre convoitaient à la fois les faveurs
et les richesses de son royaume. 
 

Cantiques des Cantiques 1 v.5-6
"Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Ne prenez pas garde à mon teint noir: C'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi,
Ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée..."

 

 

 

Elle était le symbole de la puissance et de la renommée de l’Afrique de l’époque, une des traces innombrables de la relation entre la bible et les Africains, de même sont étroitement liés les patriarches.

 

 

 

 

 

La reine de Saba, méconnue et pourtant si célèbre.