vendredi 27 janvier 2017

[NOUVEL APPEL A LA MOBILISATION INTERNATIONALE DU FRONT ANTI -CFA LE SAMEDI 11 FEVRIER 2017

[NOUVEL  APPEL A LA MOBILISATION INTERNATIONALE DU FRONT ANTI -CFA LE SAMEDI 11 FEVRIER 2017]

Kemi Seba:"Le néo-colonialisme français a toussé , en observant notre mobilisation le 7 Janvier. Il aura un AVC en voyant que l'on monte en pression et en mobilisation internationale le 11 FEVRIER. La première étape était du domaine de l'exposé des méfaits du FRANC CFA auprès de la masse. La mobilisation internationale du 11 Février verra les différentes réunions (comités populaires panafricanistes) recevoir cette fois ci une feuille de route (rédigée par le conseil des sages mené par le professeur Nicolas Agbohou) pour comprendre  les solutions scientifiques nécessaires à la sortie du FRANC CFA. Par ailleurs, le RECENSEMENT PRÉVENTIF des produits français sera exposé lors de ces CPP (comités populaires panafricanistes) . Et mieux encore, les produits alternatifs africains , ou issus de pays du Sud seront présentés lors de ces  mobilisations afin de contribuer à la conscientisation de masse sur nos habitudes nocives et finalement coloniales de consommation.
Enfin, le thème des bases militaires françaises et étrangères présentes en Afrique, (contre le gré de la population) sera exposé , et les propositions de réactions de la société civile discutées à l'occasion de ces multiples rassemblements. Le Front Anti CFA (Anti-colonies françaises d'Afrique), structuré et régulé par l'ONG Urgences Panafricanistes  l'a déclaré le 7 Janvier 2017. Ce que les prétendues élites africaines n'ont pas fait pour le peuple, le peuple le fera lui même.
Pour toutes les structures et les pays voulant se joindre dès maintenant à l'appel international, vous pouvez nous contacter par mail à l'adresse suivante : urpanaf@gmail.com ou au numero 0033 651322695 (valable pour whatsapp).
L'Afrique libre, ou la mort, nous vaincrons.
#frontanticfa
#ilsfinirontparcomprendre

mercredi 18 janvier 2017

L'explosion d'un véhicule piégé a fait au moins 50 morts et 50 blessés, mercredi 18 janvier, près d'un camp militaire de l'ONU à Gao, dans le nord-est du Mali


Un kamikaze a tué des dizaines d’anciens rebelles et membres de groupes armés progouvernementaux à Gao, dans le nord du Mali, en faisant exploser une voiture, mercredi 18 janvier, dans leur site de regroupement. Ce camp a été mis en place récemment en application de l’accord de paix signé en juin 2015 entre Bamako et les groupes rebelle.

Un décompte provisoire de l’armée malienne fait état de 37 morts. Bruno Le Roux, ministre français de l’intérieur, a qualifié l’explosion d’« attentat majeur avec une symbolique forte »Le président François Hollande était à Gao le 13 janvier pour visiter la base de la force « Barkhane », qui a pris le relais en 2014 de l’opération « Serval ».
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Ces groupes ont été en grande partie chassés de la région à la suite de l’intervention militaire internationale.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, et connaissent régulièrement des attaques meurtrières, malgré la signature de l’accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, et dont l’application tarde à venir

lundi 16 janvier 2017

Côté d'Ivoire : l'après mutinerie fonctionnaire agent de l'État et élèves en grève

Les fonctionnaires et agents de l’Etat regroupés au sein de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, ont entamé, lundi, un arrêt de travail de ‘’5 jours renouvelables’’, sur toute l’étendue du territoire national, a constaté APA sur place.

Le mouvement qui est largement suivi dans les secteurs de l’éducation et de la santé, vise, le ‘’retrait de la réforme des retraites’’ dans le pays qui a fait chuter ‘’les pensions de 30 à 50%’’, le paiement ‘’effectif et intégral du stock des arriérés dus aux effets financiers des mesures de revalorisation salariale depuis 2009’’ ainsi que ‘’l’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique et l’arrêt des violations des libertés syndicales en Côte d’Ivoire’’.

Des revendications qui avaient amené les fonctionnaires ivoiriens à débrayer, une première foi du 8 au 10 novembre 2016 et un second arrêt de travail de 5 jours (9 au 13 janvier 2017) avait paralysé l’administration ivoirienne.

Après donc ces grèves ‘’d’avertissement’’, selon le président de la Plateforme nationale, Théodore Gnagna Zadi, les fonctionnaires et agents de l’Etat remettent le couvert, depuis lundi matin. A Abidjan, dans la majorité des établissements scolaires publics, les enseignés attendent, désespérément, les enseignants.

Bouaké, la deuxième ville du pays n’est pas en marge de ce mouvement. Dans la capitale de la Région du Gbèkè, les élèves ont manifesté, ce lundi matin, pour ‘’réclamer les enseignants’’. ‘’Nous voulons aller aux cours, enseignants revenez, on veut aller à l’école…’’, ont-ils scandé en se dirigeant vers le centre-ville.

Dans le secteur de la santé, des ‘’patientes se sont vues refoulées au Centre hospitalier universitaire de Bouaké’’ où médecins et infirmiers ont déposé blouse et bistouris, observant ainsi le mot d’ordre de la Plateforme à l’instar de leurs collègues d’Abidjan et des autres villes du pays.

Des manifestations similaires sont signalées dans plsuieurs communes d’Abidjan (Cocody, Koumassi, Marcory, Adjamé, Yopougon...) et à l’intérieur du pays (Toumodi, Ferkéssédougou, Yamoussoukro...)
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jeudi 12 janvier 2017

La colonisation de l’Afrique : une histoire douloureuse et de profondes mutations. Le système éducatif africain a subi les conséquences de ces grands bouleversements historiques qui ont modifié la trajectoire du continent.

  1. La colonisation de l’Afrique : une histoire douloureuse et de profondes mutations. Le système éducatif africain a subi les conséquences  de ces grands bouleversements historiques qui ont modifié la trajectoire du continent. Cet article se propose de revenir sur plus d’un siècle de colonisation, pour comprendre son impact  sur le système éducatif actuel en Afrique.


imagesBien avant les premières conquêtes et  la période coloniale, l’éducation traditionnelle était l’institution en charge de l’enseignement. Il s’agit d’une forme d’éducation collective, où l’apprentissage se fait par voie orale et par l’observation. L’enfant apprend par l’expérience de ses pairs. C’est en s’imprégnant du milieu dans lequel il vit qu’il devient un être accompli. Cette vision initiale de l’enseignement a été modifiée par la colonisation. Les deux principales puissances colonisatrices, dont la France et la Grande Bretagne, se sont attelées à imposer leurs visions de l’éducation. Quel héritage ont-elles transmis à l’Afrique ?
Des choix territoriaux distincts.
L’Education est le résultat d’une offre et d’une  demande qui varient selon les territoires.  Or, dès le début, les choix territoriaux faits par la France et la Grande Bretagne n’étaient pas équivalents de ce point de vue. La Grande Bretagne a adopté une stratégie commerciale, en s’intéressant à des pays africains économiquement stables et forts. La France, elle, cherchait à satisfaire son désir de conquête militaire, s’accaparant des terres plus pauvres. Les colonies anglaises, plus influentes que les françaises, étaient donc, au départ, beaucoup plus réceptives vis-à-vis de l’enseignement.  La demande de ces populations était forte car la formation d’une main d’œuvre opérationnelle relevait de la nécessité.
Après distribution des terres africaines, les puissances colonisatrices ont développé des politiques éducatives divergentes. Divergences qui s’expriment majoritairement à travers les positions prises vis-à-vis de l’Etat et de l’Eglise.
Gouvernance indirecte ou Assimilation ?
Le système anglais de la gouvernance indirecte « indirect rule » préconisait un système éducatif décentralisé et flexible. L’administration coloniale ne modifie pas les structures traditionnelles. Au contraire, elle s’appuie sur les écoles de missionnaires, déjà bien implantées,  pour diffuser les bases de l’enseignement aux populations. Cela lui a permis de réduire les coûts liés au fonctionnement du système. Après la première guerre mondiale, une reprise partielle du contrôle par l’Etat va être opérée. Celui-ci supervise les établissements scolaires à travers un système de subventions chargé de récompenser les écoles les plus conformes aux normes étatiques. 
Au niveau du contenu éducatif, les colonisateurs autorisent l’utilisation de la langue locale et  cherchent à dispenser un niveau d’enseignement basique. Les programmes scolaires ainsi que les examens sont calqués sur ceux dispensés dans la métropole. 
Du côté français, la politique soutenue était celle de l’assimilation. Les colonisés africains devaient devenir des citoyens français. L’école inculque les valeurs françaises sous le contrôle de l’Etat. Les écoles missionnaires, sans le soutien de l’Etat français,  disparaissent en grand nombre.  Contrairement à la politique anglaise, les chefs locaux sont désinvestis de leurs fonctions,  pour être remplacés par une nouvelle élite formée sur les bancs de l’école française. Un système très élitiste et sélectif est mis en place où la récompense de l’éducation est l’accès à des postes dans l’administration. Les cours sont dispensés intégralement en français et suivent un curriculum imposé par l’Etat. C’est un système éducatif peu accessible aux masses qui se développe.
L’Education par le biais des missionnaires. 
La Grande Bretagne a choisi de faire des écoles missionnaires sa force. L’Etat a préféré s’occuper de maintenir l’ordre et de laisser aux missions déjà en place le rôle éducatif.
La France a adopté une position différente. Depuis la loi de 1905, L’Eglise et l’Etat sont séparés et le principe séculier s’applique au domaine éducatif. Le système qui se met en place dans les colonies d’Afrique est donc dual. Les écoles gérées par l’Etat cohabitent avec des écoles missionnaires précoloniales encadrées par l’Etat. Celles qui ne coopèrent pas disparaissent, ainsi plus de deux tiers de ces écoles ferment (*).  Cette position française vis-à-vis des écoles missionnaires, s’explique aussi par le fait que la France, compte parmi ses colonies, beaucoup de pays musulmans. L’Etat a préféré interdire les missions dans ces pays par crainte de nourrir l’hostilité envers le colonisateur. 
Les conséquences des politiques coloniales.
Le système éducatif colonial s’est poursuivi, après la décolonisation. C’est pourquoi, il est juste d’affirmer qu’il existe une relation entre les résultats des politiques éducatives actuelles et leurs fondements coloniaux.
Chaque colonisateur, qu’il soit anglais ou français a eu un impact  sur ses anciennes colonies. En guise d’exemple, le cas du Sénégal et de l’Ouganda :
Au Sénégal, ancienne colonie française, l’élitisme est resté très ancré. L’accès à l’éducation pour les enfants des campagnes reste restreint. Si l’éducation a permis le développement des secteurs formels et informels, l’impact économique du capital humain est resté limité du fait de la sélectivité des cursus scolaires.
En Ouganda, ancienne colonie anglaise,  il existe une forte corrélation entre l’éducation coloniale et les niveaux de performances économiques actuelles. L’éducation de masse a permis d’améliorer la productivité agricole et a encouragé la hausse des salaires. D’après Appleton et Balihuta (**), l’acquisition des bases scolaires a permis aux fermiers d’implanter des procédés qui améliorent la productivité, tels que l’utilisation d’engrais et de pesticides. Ainsi, un fermier, qui a suivi pendant quatre ans un cursus scolaire,  développe  des résultats 7% supérieur à ceux qui l’auraient eu s’ils n’avaient pas été à l’école. 
Les résultats économiques des anciennes colonies françaises sont moins fulgurants notamment car elles restent en retard sur leurs consœurs anglaises, en matière d’éducation. Intéressons-nous à des pays comme le Ghana et le Togo. En effet, réunis au départ sous la colonisation germanique, ils ont été divisés entre l’Angleterre et la France après la Seconde Guerre Mondiale. Partis d’une base similaire au niveau éducatif, ils n’ont pas connu les mêmes évolutions.
Le Ghana, ancienne colonie anglaise avait un Taux Brut de Scolarisation, pour l’école primaire, équivalent à 70% en 2000  alors que celui du Togo, ancienne colonie française était de 55%. (*)
De plus, le graphique ci-dessous, compare pour le sud du Ghana et du Togo,  le taux d’achèvement du cycle primaire (à gauche) et le taux d’alphabétisation (à droite) en 1998.  Dans les deux cas, on constate un avantage pour le Ghana avec des courbes aux tendances beaucoup plus élevées que celles du Togo. 
graph
Figure 1: Différences de taux d’achèvement du cycle primaire et d'alphabétisation à la frontière entre le Ghana et le Togo du Sud en 1998 (*)
Cela s’explique par le fait que les anciennes colonies anglaises ont toujours eu un nombre d’établissements scolaires beaucoup plus important que les anciennes colonies françaises. Or il est moins coûteux d’investir dans un système déjà bien en place. De plus, les colonisateurs anglais ont toujours défendu un modèle flexible qui pouvait s’adapter aux populations locales. Pour ces raisons, la propagation de l’éducation est beaucoup plus rapide du côté anglais.
C’est à l’ombre du passé que l’on comprend le présent. A travers son passé coloniale, l’éducation africaine s’est construite. Malgré les divergences entre modèle anglophone et francophone, la relation positive qu’il existe entre performance économique et éducation coloniale ne peut être niée. Il ne faudrait pas pourtant s’arrêter à cette première assertion. Si la colonisation a été un enrichissement pour le système éducatif africain, on peut regretter qu’elle ait aussi tant détruit sur le plan culturel.

mercredi 11 janvier 2017

FarafinaDhe: L'ignorance est le vrai danger qui mine la jeunesse africaine

FarafinaDhe: L'ignorance est le vrai danger qui mine la jeunesse africaine

L'ignorance est le vrai danger qui mine la jeunesse africaine


  • L'ignorance est le vrai danger qui mine la jeunesse africaine et les empêche à une prise de conscience effective des défis qui les attendent. 
  • Contribuer à réduire cette ignorance est déjà faire quelque chose. Car c'est parce que les populations seront conscientes de leur poids et de leur valeur qu'elles pourront prétendre de leurs dirigeants des comportements plus rigoureux, respectueux de leurs intérêts. 
  • Dans l'ignorance, il n'y a point de conscientisation et chacun fait ce qu'il veut, puisque personne ne lui demande de rendre compte. 
  • Le système de manipulation des masses africaines par l’Occident a porté un sacré coup dur au processus démocratique normal de l’Afrique, puisque l’alibi du complot des Blancs affranchit très vite aux yeux du peuple tous les débordements de leurs dirigeants. 
  • Ne pas subir cette manipulation est la garantie que les Africains sauront faire la part des choses entre les dirigeants valeureux et ceux médiocres

vendredi 6 janvier 2017

Côté d'Ivoire: une mutinerie qu'elle sont les raisons?

Un mouvement de protestation de militaires a éclaté vendredi à Bouaké, capitale de l’ex-rébellion armée en Côte d’Ivoire, avant de s‘étendre à la mi-journée aux villes de Daloa, dans le centre, et Korhogo dans le nord.


Des tirs à l’arme lourde ont résonné toute la matinée à Bouaké, deuxième ville de Côte d’Ivoire, dont les militaires mutins ont pris le contrôle, après avoir attaqué des commissariats de police, a constaté un correspondant de l’AFP.
C’est une mutinerie des ex-combattants intégrés dans l’armée qui réclament des primes de 5 millions FCFA (7.600 euros) plus une maison chacun“, a expliqué à l’AFP un officier sous couvert d’anonymat. “Nous réclamons non pas 5 millions de FCFA mais plutôt 10 millions chacun plus une villa… Le cas échéant, nous ne regagnerons pas les casernes“, a assuré un soldat à l’AFP.
Le gouvernement a réuni un Comité national de crise dans la matinée et devait faire dans l’après-midi un point de la situation, a-t-on appris de source proche du ministère de la Défense.
Les soldats ont “cassé la poudrière du camp du 3e bataillon” le plus important de la ville, “c’est de là qu’ils ont sorti les lances-roquettes et d’autres armes montées sur des pickups”, a expliqué un officier à l’AFP.
C’est vers 3h00 du matin que des militaires sont arrivés au commissariat du 1er arrondissement situé au quartier Sokoura où ils ont désarmé les policiers présents et emporté des kalachnikov“, a indiqué à l’AFP un responsable de la police locale sous couvert d’anonymat.
Les militaires ont ainsi attaqué la préfecture de police et les sept commissariats de Bouaké et dressé des barricades au centre-ville, coupant toute circulation, a constaté le correspondant de l’AFP.

jeudi 5 janvier 2017

Elie Kamano je souhaite que Yayah Jammet refuse de partir.


  1. Le général du reggae Guinéen déclare sur sont compte facebook pour sont veux de nouvelle  l'an 2017, je souhaite que Yayah Jammet refuse de partir.

Que les nouveaux colons noirs comme Adama  le baromètre occidental, Macky la saleté du sud et buhary le squelette ambulant baissent leur culotte devant la dignité Africaine. Qu'ils aillent courber l'échine en occident, demander la permission de comment gou-berner leur peuple tant pis, mais qu'ils respectent la souveraineté des autres parce que l'Afrique n'est pas a vendre, et ses enfants ne seront plus sacrifiés comme du bétail.
Je souhaite que Saïd Al Islam reprenne la tête de la Libye. Je souhaite voir Sarkozy, Tony Blair et les Bush en prison. Je souhaite que Alpha le félin libère le commandant AOB et dame Fatou Badiar. Je souhaite que Toumba le Django Guinéen soit ramené et jugé ici avec tous ces co-auteurs.
Je souhaite une Guinée réconciliée avec elle même, ou il n'y aura plus de promoteur de l'ethno stratégie. Je vous souhaite bonne année chers camarades.

mercredi 4 janvier 2017

FRONT INTERNATIONAL CONTRE LE FRANC CFA
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Le 7 janvier 2017, les panafricains à travers l’Afrique, l'Europe et les caraibes organisent pour la première fois, concomitamment, une conférence sur la nécessité de l’éradiquer définitivement du Franc des Colonies Françaises d'Afrique.

Lorsque l’Afrique et sa diaspora s’unissent pour démanteler les jalons du colonialisme, un événement historique en découle; le front contre le Franc CFA et le néocolonialisme. L’appel a été lancé par l’activiste et chroniqueur Kemi Seba le 26 décembre, et par l’ONG Urgences Panafricanistes (URPANAF), pour être repris par une masse importante de citoyens à travers l’Afrique et sa diaspora. Les panafricains de la société civile, qui ont fait de cette problématique économique un point capitale de leur réflexion et de leur argumentaire ont immédiatement répondu présents. La coordination internationale des conférences et leur déroulement seront assurés par les membres de l’ONG URPANAF.

Créé en 1945 par les colons français, afin de capter les devises africaines, 70 ans apres le franc CFA est toujours en cours aux Comores, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, République Centrafricaine, République du Congo, Sénégal, Tchad, Togo.
Tous les élites africaines qui ont tentées de mettre un terme à ce rackette français ont été tués (Kaddafi, Olympio, Um Nyobé, ect ..), emprisonnés ou marginalisés puis remplacés par les marionnettes de la France-Afrique.

La mobilisation a pour objectif de contribuer aux débats en Afrique, en Europe et en Amérique concernant les moyens de sortir de cette servitude monétaire, et d’informer l’opinion africaine, française et européenne des conséquences du lien qui attache encore l’ancienne métropole à ses ex-colonies.
Penser une Afrique nouvelle, c’est penser l’émergence d’un continent libéré du joug impérialiste, qui prend en main son économie et gère directement l’exploitation de ses propres ressources naturelles. La monnaie est un attribut de souveraineté. Or, le franc CFA, cheval de Troie du néocolonialisme, empêche évidemment cette impulsion.

C’est pourquoi cette action coordonnée du 7 janvier 2017 contre l'ordre économique du système franc CFA est une mobilisation inédite et historique. Elle met en lumière la capacité des Africains et afro-descendants à comprendre l’urgence de prendre part à ces discussions afin de s’impliquer réellement dans l’avenir du continent.

En Europe, comme dans les pays de la Zone franc CFA et ailleurs sur le continent, les citoyens et associations se mobilisent. Tous dénoncent les effets pervers de cette monnaie postcoloniale et réclament la fin de la servitude monétaire. Ils exigent la vérité sur les comptes d'opérations ouverts par les banques centrales auprès du Trésor français. Le temps est donc venu de mettre en œuvre des solutions alternatives pour un développement économique qui corresponde réellement aux besoins des populations. Au-delà, la société civile pose la question d’une autre architecture financière, qui déboucherait sur la monnaie unique africaine

Ainsi, le 7 janvier prochain, de Paris à Dakar en passant par le Bénin, Haïti, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, la Cote D'ivoire et la Grande Bretagne, le Mali, ect ....
Rejoignez le Front:

--->  A Paris (France):
La rencontre sera animée par Nicolas Agbohou, docteur en économie politique et l’un des pères de la résistance au franc CFA, auteur du célèbre ouvrage « Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique » (1998), Toussaint Alain, journaliste politique et ancien conseiller de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, et Théophile Kouamouo, journaliste politique et écrivain.
De 15h 30 à 18h, au 4 bis, rue Henri Bergson, 92600 Asnières-sur-Seine (en face de la tour d'Asnières) - Accès : RER C arrêt : Les Grésillons - Métro ligne 13 : Gabriel Péri, Puis bus 177 arrêt : Tour d'Asnières

--->  A Bamako (Mali):
Avec Aminata Traoré, militante altermondialiste, écrivaine et ancienne ministre, Pape Diallo de Jeunesse Maya, Ismaël Youssef Koné, représentant de l’ONG Urgences Panafricanistes au Mali.
De 15h30 à 18h, au Missira Hôtel, Le Djenne, Salle Amadou Hampâté Bâ

--->  A Ouagadougou (Burkina Faso):
Avec le mouvement citoyen C.A.R, Citoyens Africains pour la Renaissance.
A 15h, au siège du C.A.R, Quartier Tanghin, non loin de l’Hôtel Ricardo

--->  A Abidjan (Côte d’Ivoire):
Avec les militants panafricanistes Pîija Souleymane Yameogo, économiste de développement, conférencier sur l’histoire et les valeurs africaines et directeur général à PER-FORM, et Thi-Mi N’guessan, responsable de l’ONG Urgences Panafricanistes en Côte d’Ivoire.
A 10h, à l’Institut des Civilisations Noires, Plateau Dokoui 1er Feu, Abobo

--->  A Bruxelles (Belgique):
Avec Jahi Muntuka, ingénieur aérospatial, analyste en économie et administrateur du groupe Négritude, Black Power, Claude Wilfried, écrivain et analyste politique, et Natou Pedro Sakombi, essayiste et fondatrice de Reines et Héroïnes d’Afrique.
De 19h à 22h, à L’Horloge du Sud, 141, rue du Trône, 1050 Bruxelles

--->  A Londres (Royaume-Uni):
Avec Clarice Kamwa alias Mamoushka, militante panafricaniste et Cheikh Ba, Data Scientist Senior et analyste en Marketing.
De 14h30 à 16h30, 199-201 Lewisham High Street, 13 SE 6LG

--->  Bologne (Italie):
La sensibilisation sera menée par les militants panafricanistes Bolivie Wakam, ingénieur en énergie, et Donfack N. Alex Leroy, entrepreneur
A 19h, Piazza Spadolino 3

---> A Ouidah (Bénin)
Avec la Famille Jah.
A 15h, au Centre d’Eveil, d’Animation et de Stimulation pour Enfants (CEVASTE), Ambassade culturelle de la Diaspora et du Peuple de JAH, près d’Ouidah

---> Dakar (Sénégal),
Avec Demba Moussa Dembele, Hulo Guilabert, Guy Marius Sagna, Ndongo Samba Sylla, Badou Kane et Ndeye Nogaye Babel Sow.
A 15h, rassemblement Place de l’Obélisque
Le militant panafricaniste Kemi Seba interviendra comme Invité d’honneur à l’Université de Zinguinchor en Casamance.
A 15h, à l’Université Assane Seck

--->  A Haïti,
Avec Bayyinah Bello, écrivaine, professeur d’Histoire et dirigeante de la Fondasyon Félicité, Camille Chalmers, professeur d’Economie et de planification sociale à l’Université d’Etat d’Haïti.
De 13h à 17h, à la Fondation Félicitée, 4 rue A, Village Théodat, Tabarre

---> Kinshasa (RD-Congo),
Avec Rex Kazadi, homme politique et militant panafricaniste, Ted Beleshayin, économiste monétariste et consultant financier.
De 14h à 17h, à l’Hôtel Campo, Beau Marché, Commune de Barumbu, en face de la Bralima

Pour toute information, merci d’écrire à : urpanaf@gmail.com
Les effets désastreux du franc CFA...

Toutes les élites françaises, politiques, militaires, diplomatiques, économiques culturelles et médiatiques qui se sont approchées de loin ou de près de la ruche d’abeille que constitue le Franc CFA ne se sont jamais remis de ce gavage. Cette manne vertigineuse qui ne profite directement qu’à ces élites rend ceux-ci complètement ivres, leur enlevant la lucidité d’appréhender les changements dans notre société et d’avoir une vision objective, à la dimension de la "grande France". Ceci entraîne non seulement des difficultés en France mais aussi la perte de plusieurs leviers de son indépendance. Jugez en vous-même :

Pourquoi les pays africains utilisant le franc CFA ne doivent plus fêter leur indépendance ?

La monnaie est un pilier de la souveraineté qui permet de mettre en œuvre toute politique de développement et d’émancipation.

Les anglais le savent très bien, c’est pourquoi ils ne sont pas entrés dans la zone Euro (Malgré qu'ils appartenaient a cette zone, ils utilisaient toujours le Livre Sterling).

Les Allemands le savent également très bien, c’est pourquoi ils n’ont pas changé de monnaie mais simplement le nom de leur monnaie.

En effet l’euro a la même valeur que le mark allemand et l’Euro est toujours produit par la Banque centrale de Frankfort (l’Euro = Mark). Donc, parmi les 3 grands pays d’Europe, seule la France a effectivement perdu sa monnaie, par la bêtise de ses dirigeants qui ont tout concédé à l’Allemagne, à condition que le franc CFA soit rattaché à l’Euro à travers le trésor public français.

Quel est le rôle de la diplomatie Française ?

La diplomatie française ne se résume plus qu’en une seule action : maintenir le Franc CFA.

Elle se décline en deux actions principales :

Intervention militaire dans tous les pays qui demandent de mettre fin au FCFA ou qui menacent son existence,et négociation avec les autres grandes puissances pour ne pas mettre en cause le franc CFA.

C’est la seule cohérence de la diplomatie française sinon comment comprendre qu’une seule personne soit philosophe, homme d’affaire et chef de guerre, le ministre des affaires étrangères et consul de France en Lybie le temps d’une lapidation ?


Comment comprendre qu’aucune de ces grandes nations qui prétendent être éprises de justice et d’humanisme ne dénonce le FCFA ?

Même la grande Chine, dont la coopération fructueuse avec l’Afrique francophone est considérée par la France comme une menace pour le FCFA, subit les assauts incroyables de la diplomatie Française.
Jean Pierre Rafarin a fait de multiples visites en Chine à cet effet. La chine est invitée à lever le pied en Afrique et en échange, le marché Français lui est actuellement ouvert.

Les Français se plaignent d’ailleurs du fait que la Chine achète tout en France. Tout y passe ports, Aéroports. Club Med, Vignobles commerces, etc…. Et que feront-ils quand ils auront tout acheté en France ?

Les médias en France sont interdits de parler du franc CFA

Il est interdit de parler du franc CFA. Les journalistes qui sont payés gracieusement grâce au CFA n’en font même pas allusion, se sont même imposés une pensée unique en France et en Afrique d’ailleurs, avec l’Action de France 24, Afrique 24, Africa N1, TV5, Jeune Afrique, etc…

On se demande même pourquoi il y a plusieurs journaux et pourquoi on dit gouvernement de gauche ou de droite. En jouant à ce jeu, ces média mettent les Français en déroute et préparent ceux-ci à voter pour le FN qu’ils considèrent eux même comme un parti nazi, antidémocratique, antirépublicain et raciste.

Chers frères et soeurs, jusqu'à où voulez-vous qu'on aille pour vous prouver que nous sommes encore au temps de l'esclavage ?

Ceux qui demandent des preuves de ce que je dis, pourriez-vous m'expliquer pour le F CFA est une monnaie fixe ? Quand on sait que cette fixité n'est pas de même pour le Dollar, le Yen, Le Livre Sterling et même l'Euro ?

Pourriez-vous m'expliquer pourquoi la convertibilité prônée par la France n'est qu'un Leurre ? Car le F CFA n'est pas changeable dans aucun guichet de change en France ? Qui est le pays où on en fabrique ?

Ouvrons les yeux et levons-nous d'une seule voix afin de dire NON à cette monnaie d'esclavage.

La lutte ne fait que commencer.
Regard sur l'Afrique


  1. "Aujourd’hui, nous regardons vers le futur, calmement, avec confiance et courageusement. Notre 

vision de l’Afrique n’est pas seulement celle d’une Afrique libre mais celle d’une Afrique unie. Face à
ce nouveau défi, nous pouvons trouver réconfort et encouragement dans les leçons du passé. Nous
savons qu’il y a des différences entre nous. Les Africains sont issus de différentes cultures, avec des
valeurs et des caractères particuliers. Mais nous savons aussi que cette unité peut exister et a été
possible avec des hommes d’origine disparate, que les différences de race, de religion, de culture, de
tradition, ne constituent pas un obstacle insurmontable au rassemblement futur des peuples.
L’histoire nous enseigne que l’unité c’est la force, et nous avertit que nous aurons à surmonter et
dépasser nos différences dans la quête des objectifs communs, à nous efforcer, tous unis, d’ouvrir le
chemin à une véritable fraternité et unité africaine.