mercredi 18 janvier 2017

L'explosion d'un véhicule piégé a fait au moins 50 morts et 50 blessés, mercredi 18 janvier, près d'un camp militaire de l'ONU à Gao, dans le nord-est du Mali


Un kamikaze a tué des dizaines d’anciens rebelles et membres de groupes armés progouvernementaux à Gao, dans le nord du Mali, en faisant exploser une voiture, mercredi 18 janvier, dans leur site de regroupement. Ce camp a été mis en place récemment en application de l’accord de paix signé en juin 2015 entre Bamako et les groupes rebelle.

Un décompte provisoire de l’armée malienne fait état de 37 morts. Bruno Le Roux, ministre français de l’intérieur, a qualifié l’explosion d’« attentat majeur avec une symbolique forte »Le président François Hollande était à Gao le 13 janvier pour visiter la base de la force « Barkhane », qui a pris le relais en 2014 de l’opération « Serval ».
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Ces groupes ont été en grande partie chassés de la région à la suite de l’intervention militaire internationale.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, et connaissent régulièrement des attaques meurtrières, malgré la signature de l’accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, et dont l’application tarde à venir

1 commentaire:

  1. C'est à Gao,on doit voir les forces armées de la CEDEAO et non pres de la frontière Gambienne stationnées prètes à tuer leurs frères Gambiens.Aidons le Mali à retrouver son intégralité territoriale.

    RépondreSupprimer