jeudi 22 novembre 2018

RÉFLEXION SUR LES DIFFÉRENCES CULTURELLES AFRIQUE/ EUROPE ?

 RÉFLEXION SUR LES DIFFÉRENCES CULTURELLES AFRIQUE/ EUROPE ?

Enfant de la vallée de l'Omo Éthiopie Voulez-vous une petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe ?
J’ai rédigé ce petit exposé il y a de cela quelques années dans le cadre de missions humanitaires effectuée au Burkina Faso et souhaite en faire par à ceux qui auront le temps et l’envie de le lire.
Il n’ a pas pour objectif d’être exhaustif, mais pourra permettre d’éclairer certaines lanternes. Ce texte n’est pas polémique, et l’analyse -parfois simpliste j’en conviens, mais c’est le prix de la vulgarisation- est basée sur mon expérience personnelle.

Voici donc la première partie:
Pensés sur la différence culturelle Europe/Afrique Noire

L’aide la plus utile que nous puissions vous donner ici, est de vous faire part de quelques notions relatives aux différences primordiales entre notre culture et la culture des peuples de l’Afrique sub-saharienne.

A propos de la différence culturelle :

Il existe un fossé très important entre la culture Africaine (Afrique de l’ouest) et notre culture européenne ou plus largement, occidentale. L’origine de ce fossé peut tout d’abord s’expliquer par le fait que les européens possèdent une culture dite « écrite » tandis que les Africains possèdent une culture dite « orale ». Cette différence est primordiale et lorsqu’on l’a assimilée et comprise, beaucoup de comportements jusqu’à présent surprenants à vos yeux d’occidentaux deviendront pour vous plus compréhensibles. Vous éviterez notamment de commettre de graves erreurs et de provoquer un « incident diplomatique ». J’exagère bien sûr, mais il y a tout de même certaines petites choses à connaître pour éviter de s’enliser dans des situations embarrassantes.

Qu’appelle t-on culture ÉCRITE ou ORALE ?

Mon premier exemple sera illustré par la question suivante:

Que fait un jeune occidentale quand il veut trouver une information historique, une définition quelconque, bref, lorsqu’il veut s’instruire par lui-même ?

La réponse est simple et sans équivoque, il va se rendre à la bibliothèque la plus proche et fouiller les rayons pour trouver dans les livres la réponse à sa question (ou, plus probablement aujourd’hui, il va surfer sur la grande toile…). Ainsi s’il cherche une information concernant la seconde guerre mondiale, il se référera aux rayons « 2eme guerre mondiale » de cette bibliothèque, mais à aucun moment, il n’aura l’idée d’aller interroger son grand-père, qui lui, a vécu cette guerre et était en mesure de répondre à sa question de manière moins académique et sûrement plus intéressante et passionnante que le meilleur des livres d’histoire.

Cet exemple parait simpliste, mais il illustre parfaitement ce lien que nous avons au papier, aux archives, au visuel. Nous pouvons appeler ceci la culture ÉCRITE.

Le jeune Africain qui voudra chercher les mêmes informations va commencer par interroger les anciens, les sages, ceux qui savent, qui ont vécu, ceux qui ont de l’expérience et que l’on respecte pour cette raison. Oh !! bien sûr me direz-vous, aujourd’hui, le jeune africain peut aussi avoir accès à ces écrits, ces livres d’histoire, et même à Internet ! C’est possible, puisque le monde occidental leur a « imposé » tous ces outils du savoir, mais soyez sûr qu’avant de les utiliser, il se référera aux sages, aux anciens. C’est ce qu’on peut appeler la culture ORALE.

Voilà, à présent les bases sont posées, ce ne sont me direz-vous que de petites différences culturelles sans impact réel sur la façon de vivre, et bien détrompez-vous… .

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie II ?
Le respect des anciens

La première conséquence de la culture orale est sans aucun doute l’immense respect que l’on accorde en Afrique aux anciens. Là-bas, contrairement à ici, on pleure beaucoup plus pour la mort d’un ancien que pour celle d’un nouveau né, tout simplement parce qu’ avec l’ancien s’en va une grande part de savoir. En Afrique on emploie une métaphore que je trouve vraiment jolie: « Un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle !!! » (Voilà qui donne encore de la valeur à mon exemple de départ). Les populations de culture occidentale sont beaucoup plus tristes à la mort d’un enfant ou d’un nouveau né que d’un ancien (qui au passage devient un tel poids pour la société qu’il n’est pas rare de le voir parqué dans des mouroirs aménagés pour soulager la famille). Ce non-respect de l’ancien est chez nous la conséquence immédiate du fait qu’il n’ait plus rien à nous apprendre.

Le sens du dialogue

Promenez-vous dans Paris ou dans n’importe quelle ville de France et regardez les gens qui vous entourent ; que font-ils ? Ils regardent leurs pieds, ou droit devant eux, essayez de croiser un regard, je ne parle même pas d’établir une véritable communication, je parle d’un regard…c’est très difficile et sans aucune utilité puisque dans bien des cas cela vous attirera plus d’ennuis que de sympathies.

Tout ça parce que l’homme des sociétés de culture écrite est autonome. Il peut résoudre ses problèmes seul, il n’a pas besoin des autres pour obtenir une information, il lui suffit de se rendre seul dans une bibliothèque et de lire seul le bouquin convoité, ou bien d’allumer seul son ordinateur et de naviguer seul sur internet. La communication avec l’autre est reléguée au second rang puisqu’elle n’est plus vitale.

En Afrique c’est totalement différent, même dans les capitales et la raison en est simple: c’est l’autre qui détient le savoir, puisque, ne l’oublions pas, nous sommes dans une société de culture orale et que par conséquent, le savoir se transmet à l’orale. En d’autres termes, j’ai besoin de l’autre pour apprendre. Je vais donc faire mon possible pour établir la meilleure communication possible avec l’autre puisque plus je lui parlerai, plus il me parlera, plus j’en apprendrai !

Et vous voilà vous promenant à Ouagadougou, ou à Bamako, alpagués par le premier parfait inconnu venu, il veut tout savoir de vous, il veut discuter, il veut que vous lui racontiez votre vie, n’y voyez là aucune agressivité, ni aucune démarche mercantile (quoique se méfier tout de même parce qu’on en revient souvent à ce sujet !!!), il veut simplement apprendre de vous, échanger avec vous puisque là-bas tout le monde fait ainsi. L’ambiance du Grand marché de Ouaga ou de Bobo peut vous faire penser à celle du marché de votre petit village de 500 âmes ; tout le monde se connaît, discute, et quand bien même on ne se connaîtrait pas, c’est la meilleure occasion pour créer des liens. Imaginez la stupeur du Malien ou du Sénégalais qui débarque pour la première fois en France et qui, alors qu’il était habitué à temps de « savoir vivre communautaire » se retrouve face à des yeux tournés vers les chaussures et face à des têtes qui pivotent à l’opposé lorsqu’on demande une heure, une direction ou un simple renseignement.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie III ?
Suite de la partie II:

Le « non » banni des conversations

Nous l’avons vu précédemment, la communication et par conséquent sa forme la plus simple : la conversation, est très importante pour les peuples de culture orale. Par conséquent, il faut tout faire pour qu’elle dure le plus longtemps possible et qu’elle ne soit pas interrompue. Or, quel est le mot qui à coup sûr va, sinon mettre un terme à une conversation, du moins en abrégé la durée, c’est la négation « NON ». Si l’on dit NON, c’est qu’on ne veut pas, qu’on ne peut pas, bref, que l’on est inutile à la requête de l’autre. Il n’est donc pas surprenant que dans beaucoup de dialectes Africains, la traduction du NON n’existe tout simplement pas. Et, bien que ce mot existe en Français et dans toutes les langues « occidentales », bien que ces langues soient devenues les langues officielles des pays africains concernés, il subsiste toujours dans de nombreux endroits (hormis les grandes villes qui souvent ont été sur bien des points européanisées…) un rejet de cette négation dans la conversation. Ceci peut paraître sans graves conséquences mais détrompez-vous, il ne faut par exemple jamais poser de questions fermées. Toutes vos requêtes doivent être des questions ouvertes sous peine de vous voir (et sans même vous en rendre compte, a votre plus grand bonheur ou plus grand malheur) répondre oui à chaque instant.

Des architectes Français en on fait les frais il y a quelques années dans je ne sais plus quel pays: Il s’agissait de construire une mosquée financée par un organisme français, construit par les artisans locaux et dont les travaux étaient dirigés par des architectes français. Ces derniers ne connaissaient pas la subtilité de la question ouverte et par conséquent, pensant bien faire et dans un souci de gain de temps, posaient (à l’occidentale !) toutes leurs questions de telle sorte qu’ils se voyaient toujours répondre oui. Qu’ils devaient être heureux ces architectes de se retrouver face à une population si docile dont ils ont pu du premier coup percer les envies. Oui mais là où le bas blesse, c’est qu’une fois le magnifique bâtiment terminé (3 ans de travaux), une fois inauguré par je ne sais quel ministre français, à peine ce ministre avait-il repris l’avion que la mosquée était déjà détruite et en ruine: A-t-on idée de construire une mosquée qui n’est pas tournée vers la Mecque ??? Et oui, dans leur précipitation et à cause de leurs questions ouvertes, les Architectes en ont oublié de s’intéresser au problème crucial d’une mosquée (comme d’une église d’ailleurs), c’est à dire son orientation. Ils n’ont pas posé les bonnes questions et personne n’a voulu les contredire. Les travaux se sont donc déroulés pendant trois ans, tout le monde sachant très bien que la mosquée serait détruite à peine les architectes partis ! !

Cet exemple illustre parfaitement bien les conséquences que peut avoir l’ignorance de ce détail culturel.

La mémoire

La mémoire des sociétés écrites, nous l’avons vu, c’est le papier, ce sont les livres, c’est la ROM de votre PC, bref, pour résumé c’est un support physique situé à l’ extérieur du corps humain. Dans une société orale, la mémoire est à l’ intérieur du corps, dans la tête, dans le cerveau. Ceci parait une différence infime mais il semble au contraire, et bien des ethnologues vous le diront, que c’est un élément essentiel de différence culturelle entre une société écrite et une société orale.

Imaginez que vous ayez à retenir une quantité très importante d’information, mais ceci sans support physique extérieur (tout de suite c’est moins évident !), et bien qu’allez-vous d’abord penser à faire pour que cette tâche soit simplifier ? Tout d’abord, vous allez sûrement trier les informations pour ne garder que les plus pertinentes et les plus utiles, ensuite, vous allez user de subterfuges pour réussir à retenir ces informations à coup sûr. Et bien c’est exactement dans cet état d’esprit que se retrouvent les peuples de culture orale.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Partie IV ?
La partie III ici:
Le tri des informations

La société occidentale est submergée d’informations de toutes sortes et de toutes natures, que ce soit la presse écrite, les journaux satiriques, les journaux télévisés, les émissions télévisées, la presse people, Internet,…etc.. (Et parfois tout ça en même temps !), quelle pagaye de données ! ! ! L’homo occidentales est perdu au milieu de cette grande braderie de l’information, et son rôle d’homme clairvoyant qui sait faire la part des choses, est souvent mis à mal par ce flux continu de données présentées toutes plus importantes les unes que les autres. Il n’est, dans ces conditions, pas toujours évident d’être perspicace et de retirer l’info essentielle, celle qu’il faut absolument avoir. Aussi, n’est-il pas étonnant aujourd’hui (mais non moins consternant) de trouver plus de personnes capables de vous raconter la vie de « Nolwen de Star Academy « (à moins que ce ne soit Nolwenn du loft ???) que d’avertis qui connaissent les causes profondes (…et ancestrale ???) du conflit Israélo-palestinien. C’est donc ça la société de l’information, on avale, on avale, et au final on ne sait plus ce qu’il est bon de retenir.

Partons en Afrique maintenant, bien sûr il y a Internet, bien sûr il y a des quantités de journaux, du moins dans les villes, mais comme nous l’avons déjà vu, la tradition orale est tout de même loin de s’éteindre. Aussi, fait-on plus facilement le tri des informations que l’on reçoit, et pour des raisons évidentes de « taille mémoire ». Aussi, si vous voulez que l’on retienne ce que vous dites (à conditions que vous disiez des choses intéressantes pour votre interlocuteur) ne tournez pas autour du pot, soyez concis et allez droit au but. De toutes façons, si vous ne suivez pas cette règle, votre interlocuteur ne se gênera pas pour vous montrer que ce que vous dites l’indiffère, et il se montrera vite impatient.

La compression des données

L’utilisation de la mémoire intérieure implique également l’utilisation de moyens mnémotechniques pour retenir toute l’information qui doit être assimilée. On notera ainsi qu’un africain fera souvent allusion à des images, il est en effet beaucoup plus facile de se souvenir d’images. Ainsi lorsqu’un africain veut se rappeler d’un récit, il doit tout d’abord mettre ce récit en image en n’en gardant que les aspect principaux (contexte, morale…). Et la première illustration de ceci lorsque vous vous rendez en Afrique ce sont les fables et les proverbes. Il n’est en effet pas rare d’entendre des proverbes, à première vue farfelus mais non moins remplis de bon sens, dans les conversations.

L’un d’entre eux est d’ailleurs devenu célèbre au Burkina Faso, il s’agit de la remarque de Thomas Sankara, l’ex président du Burkina Faso à François Mitterrand. Celui ci avait exposé pendant deux heures un projet de développement commercial entre la France et le Burkina (développement qui n’aurait évidemment été profitable que dans un sens) au président Burkinabé sans que ce dernier ne pipe mot. Au bout de ces deux heures, le président Sankara s’est levé, à déclaré « si tu vas chez la grenouille, ne demande pas une chaise pour t’asseoir » et s’en est allé, laissant quoi notre président français. Autrement dit, » ce que tu me demandes de faire ne m’apportera rien ». Souvent incisifs, courts mais efficaces, il faut savoir les comprendre et en saisir toute l’ampleur. Si vous tendez bien l’oreille, vous pourrez vite remplir un carnet de ces proverbes.

Ces expressions ne sont d’ailleurs pas sans rappeler celles qui courent encore chez nous aujourd’hui. Certaine en sont plus ou moins l’adaptions parfaite (ainsi par exemple, en Afrique, au lieu de dire « Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs », on dira « Il ne faut pas devancer l’Iguane à l’eau »), et bien ce n’est pas par hasard puisque ne l’oublions pas, une grande partie de la population dite : « du nord » ou « occidentale », en majorité analphabète et rurale au début du 20eme siècle, avait recours à la mémoire intérieure.

Perspicacité et clairvoyance

Ces populations ont de plus développé un perspicacité sans failles ainsi qu’un instinct qui leur fait rarement défaut. Ainsi, sans même vous en rendre compte, lors de votre première rencontre avec un interlocuteur, celui-ci va se faire une image de vous en fonction de vos paroles, de votre comportement, il va vous juger sur bien des points, et croyez-moi, il y a peu de chances qu’il se trompe à votre égard ou que vous arriviez à le berner.

Petite réflexion sur les différences culturelles Afrique/Europe: Suite et fin ?
suite de la partie IV ici:

Les langues et dialectes

Ne demandez pas à un africain d’écrire quelques mots dans sa langue (ou dans son dialecte) avec la ferme intention d’apprendre l’orthographe de cet idiome. Oh bien sûr, on ne vous rendra pas la feuille vierge, mais ce qui sera écrit dessus aurait très bien pu être écrit d’une manière totalement différente par une autre personne prise au hasard. N’y voyez pas là une quelconque ignorance de la part de votre professeur, c’est tout simplement qu’aucun des dialectes africain de possède une orthographe au vrai sens du terme. Il suffit de l’écrire comme on la prononce ou, plus souvent, comme on l’entend ! Il s’agit là d’un attribut essentiel des cultures orales. Les conséquences sont d’ailleurs directes, ainsi, aucune rigueur écrite engendre la déformation rapide des langues lors de leurs migrations puisqu’il ne s’agit que de « bouche à oreille ». Aussi ne faut-il pas s’étonner du nombre très important de dialectes (plus de 40 au Burkina Faso) que porte un même pays (pays qui au passage ne prennent pas compte de la situation géographie d’origine des ethnies qui les composent). Même si, il est vrai, un grand nombre de ces disparités linguistique est du à une origine ethnique différente, il n’est pas rare de trouver de fortes similarités entre certains de ces dialectes, ce qui laisserait présager qu’il sont en fait issus d’un même dialecte originel que le déplacement géographique aurait altéré différemment.

A présent que vous avez quelques notions sur la différence culturelle existante entre nous et nos voisins d’Afrique noire, posez vous donc ces quelques questions :

Est-il bon de partir en Afrique le cœur guilleret pour construire une école dont l’enseignement sera principalement basé sur des méthodes occidentales et par conséquent applicable à un peuple de culture Écrite ou devrait-on plutôt se pencher sur des méthodes scolaires basées sur la culture Orale et par conséquent plus applicables et enclins à de meilleurs résultats ?

lundi 23 avril 2018

Je suis candidat aussi pour la paix

Dr  Zaroumey Mahamadou

'' Je suis candidat aussi pour la paix. ''

Je vais changer la structure politique et administrative de ce pays pour la paix, la justice, la sécurité, l'unité, la démocratie, le développement sain, et pour l'amour des cultures, des valeurs saines et de l'histoire authentique de chaque peuple de ce qu'on a appelé l'espace nigérien  puis le Niger et qui n'est qu'une création coloniale pour servir perpétuellement les intérêts autres que ceux du peuple....

JE SUIS CANDIDAT A L'ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU NIGER 2021

  Je suis candidat car vous conviendrez que pour moi c'est la seule chose à faire, c'est le service que je puisse me rendre, le seul geste que je puisse faire pour mon pays, pour l'Afrique et pour le Monde.

Je suis candidat car je suis convaincu que le Niger a besoin de moi pour se soigner et se remettre en état de marche afin de préparer les décennies et les siècles à venir au cours desquels les générations futures auront à relever des défis nouveaux, nombreux et périlleux tels que le réchauffement de la planète et la dégradation des conditions climatiques, la surpopulation, le manque de terres cultivables et les risques de pénuries alimentaires à l'échelle planétaire, l'absence de libertés et le retour à l'anarchie, l'intégrisme et la dictature.

Je suis candidat car j'ai besoin du Niger et de ses valeurs authentiques brimées mais encore vivantes au damagaram, au zamaganda, au songrai, au Dendi, etc... pour m'aider à éclairer l'Afrique et le monde sur l'attitude que nous devons avoir, sur le modèle démocratique, de souveraineté, d'unité et de paix que nous devons implémenter à l'échelle mondiale, afin de placer la solidarité au dessus des intérêts égoïstes et éviter ainsi les guerres inutiles, la famine, et la misère du plus grand nombre, qui  sont des facteurs qui risquent de précipiter l'humanité dans le chaos, la jungle la plus désespérante et la déchéance totale dans l'indignité et le déshonneur de l'espèce face à l'histoire de l'univers.

Je ne doute pas de la difficulté de la tâche, mais avec la participation réelle et effective de chacun, rien n'est impossible.

  Après plus de quatre décennies d’éducation,d'apprentissage, de formation,  de lutte et d'expérience de la vie, faites de joies et de souffrances, dans la richesse et dans la pauvreté, depuis N'guimi jusqu'à Ayorou et de Bilma à Torodi le Niger, la Chine, la France, l'Espagne, le Canada, le Congo, le Sénégal etc... par la grâce de Dieu, dans l'amour profond de l'humanité, et à l'aide d'un regard particulier sur l'univers, j'ai acquis la certitude que le Monde est en vérité ma famille du nord au sud, d'est à l'ouest.

Je suis de parents analphabètes comme toute ma lignée patriarcale depuis le début des temps. J'ai travaillé au champ jusqu'en terminal. J'avais la houe le jour et je passais les soirées à aider ma mère.....
Mes recherches universitaires poussées en interdisciplinarité m'ont ramené dans l'analphabétisme aux origines de la science et de l'humanité, à penser comme un analphabète afin de mieux appréhender simultanément l'univers du tout et des parties dans la même analyse, en refusant de céder à une discipline particulière mais en usant de toutes les disciplines que j'ai apprises (en sciences dures, en sciences humaines, littérature, philosophie, religions, etc), et de toute mon expérience de la vie depuis mon enfance.

Je sais sans l'ombre d'un doute que nous sommes tous et à chaque instant, connectés par le lien indéfectible du parent et de l'enfant qui lie chaque individu à tous les autres et au reste de l'univers des concepts et des phénomènes, dans sa plénitude absolue, indépendamment du temps et de l'espace, du bien et du mal, de la glorification et de la haine de tel ou tel individu ou de telle ou telle civilisation. Nos problèmes, nos actions et réactions et nos destins sont intimement liés et inséparables.

Depuis ma tendre enfance, j'ai refusé la défaite, le pessimisme. Je refuse de me laisser dicter ma conduite par la peur. Abandonner et fuir ses responsabilités face à la peur de la souffrance, de la misère, de l'humiliation ou de la mort, ne fait pas partie de mon éducation familiale.

Comme mes ancêtres Zarma et Haoussa, etc, je me bats toujours pour gagner. Je ne connais pas la défaite. Je ne rend jamais les armes sur un champ de bataille, car chaque effort, chaque sacrifice dans l'honneur et la dignité, est un pas décisif vers la victoire....de cela sort mon surnom ''ZAROUMEY '' en haoussa le  ''le courageux ''

Dans les bons tout comme dans les mauvais moments de la vie, ma détermination à mettre le Niger sur une nouvelle voie, une voie honorable et digne de nous, de notre histoire, n'a jamais faiblit.

J'ai la conviction que nous triompherons sans aucune contestation possible, si chacun des nombreux militants et sympathisants de l'ANC faisait sa part d'effort réel et concret dans la sensibilisation et la mobilisation du peuple souverain nigérien autour du projet de l'ANC INTCHIN KAI.

Mes chers amis je vous exhorte chacun, avec toute la force de mon âme, à livrer un vrai combat de vainqueur.

1. Payez vos contributions, sinon sur qui comptez vous pour le faire à notre place et avec quel argent ?

2. Prenez de l'initiative, organisez des réunions, et créez des cellules partout où vous le souhaitez. Nous avons besoin d'être présents dans chaque maison, quartier, ville, village et hameaux du Niger.

3. Lisez et partagez nos publications sinon comment pourrions nous convaincre les nigériens de la pertinence du projet et des idées de l'Alliance Nigérienne pour le Changement ?

J'écris de "long" textes; car ce sont souvent des textes d'explications pour les leaders que chacun de vous est ou doit être; et non de simples slogans politiques destinés à l’affichage qui ont aussi leur place dans le combat que nous menons.

Je connais la spécificité des réseaux sociaux mais ils n'en demeurent pas moins un outil parmi d'autres à notre disposition pour faire triompher nos idées et gagner la bataille pour le Niger nouveau que nous appelons de tous nos vœux.

Chacun de vous doit participer intellectuellement, physiquement et financièrement comme c'était le cas en 1993 pour de nombreux nigériens achetant les cartes et payant des cotisations pour les mouvements et formations politiques comme dans toutes les démocraties du Monde.

Notre combat est très complexe. Nous devons gagner plusieurs batailles en même temps.

En premier lieu, nous devons gagner la bataille contre l'aliénation intellectuelle de l'élite scolarisée qui nous empêche de voir notre propre réalité et la réalité du monde qui entoure.

En tant que leaders, militants ou sympathisants chacun doit s'informer, se soigner de l'aliénation intellectuelle afin de sensibiliser le peuple.

Par exemple qui connaît la manière de traiter l'aliénation intellectuelle en dehors de l'ANC INTCHIN KAI ?

Comment le traite t on ?

Comment vérifie - t - on la guérison de l’aliénation culturelle
au niveau individuel ?

Comment traite - t - on l’aliénation culturelle de manière collective à travers la reforme institutionnelle et administrative proposée par le Projet de l'Alliance Nigérienne pour le Changement ?

Pour moi ce sont là des questions essentielles; car sans ce traitement il n'y aura point de nouvelle vision ni de changement possible de système politique au Niger.

Pour qui prétend nous soutenir ou militer au sein de l'ANC, connaître ces questions et leurs réponses est un devoir car c'est une condition indispensable de la victoire.

La victoire ce sera celle de l'éducation pour tous et de l'enseignement  scientifique et technique de niveau mondial dans nos langues respectives.

Ce sera la victoire de la santé pour tous, du développement économique valorisant nos atouts tels que l'agriculture, l'élevage et la pêche, tout en augmentant notre part de marché dans les services à l'exportation à haute valeur ajoutée tels que les nouvelles technologies de l'Information, dans l'exportation de nos productions artistiques et culturels.

Ce sera la victoire contre le chômage, la pauvreté, la corruption, l'insécurité, la guerre et  l'intégrisme sous toutes ses formes.

Ce sera la victoire de la souveraineté des peuples (INTCHIN KAI ) qui se reconnaissent et se respectent dans la paix et la sécurité.

Ce sera la victoire d'un Niger stable, démocratique et prospère

Si chacun fait un peu d'effort pendant dix à quinze minutes par jour, nous y arriverons et nous sauverons ce pays tout en montrant un modèle alternatif novateur à l'Afrique et au reste du Monde.

Bassirou Seyni dit maître Albert ##Entretien avec le président ANC Dr Zaroumey......

mardi 17 avril 2018

Reine de Saba Avant J.C


 
 Qui n’a pas entendu parler de l’aventure la plus romantique de la Bible, entre le roi Salomon et la Reine de Saba. 1
Une liaison dont sortira un fils, Ménélik, d’où est issue la lignée des grands rois d’Ethiopie.
La reine de Saba était une femme extrêmement belle et les rois de la terre convoitaient à la fois les faveurs
et les richesses de son royaume. 
 

Cantiques des Cantiques 1 v.5-6
"Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Ne prenez pas garde à mon teint noir: C'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi,
Ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée..."

 

 

 

Elle était le symbole de la puissance et de la renommée de l’Afrique de l’époque, une des traces innombrables de la relation entre la bible et les Africains, de même sont étroitement liés les patriarches.

 

 

 

 

 

La reine de Saba, méconnue et pourtant si célèbre.

Histoire de l’Egypte pharaonique

  1. Cadre géographique et peuplement

L'Egypte ancienne s'étend sur plus de 1000 kilomètres, le long du fleuve Nil, approximativement entre Assouan au sud et la côte méditerranéenne au nord. Au cours de son histoire, l'Egypte pharaonique a étendu sa domination ou son influence au-delà de ses limites "naturelles". Un bande de terre fertile se déploie de part et d'autre du Nil bornée à l'est par le désert arabique et à l'ouest par le désert libyque et le Sahara. A noter, à l'ouest du Nil, l'existence d'oasis importantes lorsque l'on se déplace du sud vers le nord : Khargeh, Dakhleh, Farafreh, Bahariyeh, Siwa. La fertilité de la vallée du Nil provient de la crue alluvionneuse du Nil.

Citons quelques termes égyptiens pharaoniques relatif au pays lui-même :

-          L’Egypte :    kemet (kmt) = le pays noir

-          La Haute Egypte : Shemaou (^mAw)

-          La Basse Egypte :   Mehou (MHw)

-          Le Delta :     Ta Mehou (TA MHw)

-          Le Double Pays, l’Egypte :    Tawy  (TAwy) : la Haute Egypte et la Basse Egypte

-          Le désert :    deshret (dSr.t)

-          Le Grand Fleuve : iterou-aâ (itrw-aA) = le Nil

-          L’innondation :   Hapy(@apy) : la crue du Nil, le Nil

-          La Terre du Dieu :   Ta Neter (TA NTr)

-          La Terre de l’Arc :     Ta Sety (TA Sty) : la Nubie

-         

-          La Terre bien-aimée :   Ta mery (TA mry) : L’Egypte

-         

-          Nome :        sepat (spA.t) : division administrative territoriale

Le dictionnaire de R. O. Faulkner (A concise dictionary of Middle Egyptian, Oxford, 1964, p. 286) donne pour la désignation de l'Egypte ancienne :

   signifie donc littéralement non pas l'Egypte (cf. T. Obenga, L'Egypte, la Grèce et l'Ecole d'Alexandrie, Paris, Khepera/L'Harmattan, 2006, pp. 177-178) mais le "Pays noir" ("Black land") au sens d'un pays administré, urbanisé comme l'indique le déterminatif X.

Le nom "Egypte" est la forme grécisée du nom égyptien de Memphis capitale et port de l'Egypte ancienne : Het-ka-Ptah = "Sanctuaire du Ka de Ptah" (cf. T. Obenga, L'Egypte, la Grèce et l'Ecole d'Alexandrie, Paris, Khepera/L'Harmattan, 2006, pp. 176-177).

Babacar Sall dans son ouvrage les Racines éthiopiennes de l'Egypte ancienne décrit le cadre géo-climatique dans lequel s'est effectuée la mise en place de la civilisation égyptienne. Dans un article intitulé "L'Egypte était-elle un don du Nil", il précise le sens véritable qu'il convient de donner à cette expression :

"On a attribué à Hérodote l’affirmation : « L’Égypte est un don du Nil ». Que de générations, d’étudiants et de lycéens, ont eu à disserter sur un tel sujet. Certes, cette expression est bien contenue dans le paragraphe 5 de  Euterpe (terme qui désigne une Muse et que l’auteur a utilisé comme titre de son second livre). Mais cette expression, bien qu’utilisée par celui que, depuis Cicéron, on appelle le « Père de l’Histoire », (cf., De Legibus, I, 1)  n’exprime pas et n’a jamais exprimé une idée de celui à qui on l’attribue, c’est-à-dire Hérodote.

C’est en peignant le cadre naturel du pays des pharaons, qu’Hérodote écrit : « Ils [les prêtres] me dirent encore que le premier roi d’Égypte qui fut un homme avait été Min ; que de son temps, toute l’Égypte sauf le nome Thébaïque était un marécage… ». Puis il ajoute « Or, du territoire qui vient d’être décrit [il s’agit de la partie de l’Égypte où les Grecs se rendent en bateau, le Delta en d’autres termes],  la plus grande partie m’a semblé à moi-même être, ainsi que les prêtres le disaient, une acquisition qui s’ajouta au pays des Égyptiens». Selon lui, tout ce qui est au-dessus de la ville de Memphis, entre les chaînes arabique et libyque, avait été jadis, un golfe marin.

A l’avènement de Min/Ménès/Narmer, « toute l’Égypte sauf le nome thébaïque [la Haute Égypte méridionale jusqu’à Edfou] était un marécage et que rien n’émergeait alors des parties du pays existant maintenant [au Ve siècle avant J.-C.] au-dessous [au Nord] du lac Mœris ».

Bref, sous la plume d’Hérodote, ce qui s’est ajouté au pays originel des Égyptiens, c’est-à-dire le morceau de terre que l’on peut considérer comme « un don du Nil », c’était le Delta et seulement le Delta." 



L'étude des niveaux de la mer à partir de datations d'échantillons géologiques a permis de corroborer les propos d'Hérodote sur la formation de la terre égyptienne. En effet, dans le chapitre 5, "Légendes, histoires, niveaux de la mer", de son livre L'homme et le climat (Paris, Éditions Denoël, 1985) Jacques Labeyrie, ancien directeur du Centre des faibles radioactivités du CEA-CNRS, à Gif-sur-Yvette, écrit :

"Bien que ces documents écrits soient peu nombreux au début, limités à quelques empreintes de sceaux royaux, ils nous éclairent cependant sur les premiers temps de l'histoire de l'Égypte, un peu avant que ne débute la première dynastie. C'était alors l'époque nagadienne. Des rois se succédaient depuis longtemps déjà dans l'Égypte du Sud, que l'on appelle aussi haute Égypte, c'est-à-dire tout au long de la vallée du Nil située plus au sud que la position actuelle du Caire. D'autres rois existaient aussi dans l'Égypte du Nord, c'est-à-dire la région constituée par le delta du Nil, mais ces rois du delta ne s'étaient pas installés depuis longtemps, tout au plus depuis deux ou trois siècles : nous savons maintenant que c'est parce qu'auparavant le delta était encore immergé (…) Le lien entre l'abaissement du niveau de la mer et le développement de la civilisation égyptienne est clair : il existe, en effet, comme nous allons le voir maintenant, une très bonne concordance entre les dates "Carbone 14" égyptiennes et celles de la sortie du Delta de la mer vers - 4700 … On data ainsi une quantité de restes attribuables à l'activité humaine, dans le Delta, la vallée du Nil et aussi dans les régions qui entourent cette vallée. Cela a permis de savoir qu'à tel moment du passé l'homme occupait – ou n'occupait pas – ces lieux. Et de cette manière l'on a fait une constatation très curieuse. Dans toute l'étendue du royaume du Sud, c'est-à-dire dans la haute vallée du Nil à partir du sud du Caire, ainsi que dans ses prolongements dans le Soudan actuel, on trouve des artefacts humains jusque bien au-delà de - 20000 … On trouve aussi de nombreux vestiges très anciens dans ce qui est aujourdhui la Palestine et la Jordanie, ainsi que sur le territoire de la Libye. Bref, toute cette région du Proche-Orient s'est révélée, grâce au carbone 14, très anciennement peuplée, dès le paléolithique supérieur. Toute la région, sauf le delta du Nil. Pour celui-ci, les dates Carbone 14 ne commencent en effet que vers - 4200, soit 3000 av. J.C. Mais à partir de ce moment, très vite, elles deviennent très nombreuses. Tout se passe en fait comme si l'implantation humaine n'avait eu lieu dans le Delta qu'à partir de cette date, alors que partout ailleurs, comme on vient de le dire, elle existait depuis longtemps."

Ces résultats montrent que le mouvement de la civilisation égyptienne du Sud vers le delta du Nil est corrélé à l'abaissement du niveau de la mer et recoupent parfaitement la tradition rapportée par les Anciens (Voir aussi, Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres - mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, 1967, p. 12.)

L'antériorité de la Haute-Égypte sur le delta du Nil dans la genèse de la civilisation égyptienne est encore illustrée par les résultats des fouilles archéologiques parmi lesquelles celles menées par l'archéologue américain Fred Wendorf :

"Abou Simbel — Une mission archéologique mixte égypto-américaine a mis au jour une ville archéologique préhistorique dans la région d'El-Nabta à l'ouest d'Abou Simbel. L'histoire de cette ville remonte à neuf mille ans et démontre que le désert occidental au Sud de l'Égypte fut le berceau de la civilisation égyptienne. Dirigée par le Dr. Fred Wendorf, professeur d'anthropologie à l'Université de Dallas, cette équipe scientifique poursuit ses travaux de fouilles depuis sept ans avec la collaboration de quelques archéologues et géologues. Le géologue égyptien, le Dr. Mohamed Elbahy, a déclaré que les résultats enregistrés par la mission font probablement d'El-Nabta la plus vieille ville habitée par les anciens Égyptiens. Furent également découverts des bâtiments gigantesques en pierre qui seraient sans doute les restes d'un temple. [El-Sayed El-Naggar, "Découverte d'une ville antique remontant à neuf mille ans à Abou Simbel", Al-Akhbar du 20 avril 1992]."

 

Le site des nécropoles royales les plus anciennes d'Egypte se trouvent à Hiérakonpolis, situé légèrement au sud de El Kab donc en Nubie. Le témoignage suivant de l'historien grec Diodore de Sicile (circa63 (?) avant notre ère, 14 après) est en totale cohérence avec les données archéologiques :

"Les Ethiopiens disent que les Egyptiens sont une de leurs colonies qui fut menée en Egypte par Osiris. Ils prétendent même que ce pays n'était au commencement du monde qu'une mer, mais que le Nil, entraînant dans ses crues beaucoup de limon d'Ethiopie, l'avait enfin comblé et en avait fait une partie du continent ... Ils ajoutent que les Egyptiens tiennent d'eux, comme de leurs auteurs et de leurs ancêtres, la plus grande partie de leurs lois" (Diodore de Sicile, Histoire Universelle, Livre III).

Remarque importante : Les Ethiopiens, au sens des Auteurs anciens grecs et latins, sont les Nubiens.

L'un des termes par lesquels les Egyptiens anciens se désignaient (cf. R. O. Faulkner, A concise dictionary of Middle Egyptian, Oxford, 1964, p. 286) est :

                 

Littéralement le terme collectif Kmt ne signifie pas "Egyptiens" mais les "Noirs" comme le montre sans ambiguïté aucune la lecture hiéroglyphique de . (voir aussi A. Erman et H. Grapow, Wörterbuch der Aegyptischen Sprache, Berlin Akademie-Verlag, 1971, pp. 124-128 :  )

Symboles de la Haute Egypte au Sud, successivement : La fleur de lotus (soschen (sSn)), le vautour (mout (mwt)), le jonc scirpus (sout (swt)), la couronne blanche (hedjet)

                    

Symboles de la Basse Egypte au Nord, successivement : La plante de papyrus (wadj (wAD)), le cobra  (djet), l'abeille (bit), la couronne rouge (deshret)

                   

La double couronne sekhemty est le symbole de l'unification de la Haute et Basse Egypte :

   2. Les Nomes

Un nome est un espace habitable, aménagé grâce à des travaux comme ceux d'irrigation. Les nomes étaient dirigés par desSh ou Sah (étymologie de Cheikh ?) qui portaient également le titre de Nb Hwt (Neb Hout) : "Seigneur du château".

La désignation des nomes et leurs enseignes respectives témoignent de l'unité culturelle de la vallée du Nil avant même son unification.

- Les nomes de Haute-Egypte : 

1. Ta Seti :           2. Outest-Hor :             3. Nekhen :             4. Ouaset :          5. Bikouy :  

 6. Iker :               7. Bat :                                 8. Ta-Our :             9. Minou :         10. Ouadjet : 

11. Chay :            12. Atfet :                         13. Ned-Fet-Khentet :        

14. Nedj-Fet-Pehetet :                                       15. Ounou :                            16.  Mehet :        

             

17. Inpou :                                                            18. Antn-Doun-Anou :                      19. Ouabouy :           

20. Naret-Khentet :                                             21. Naret-Pehetet :                   22. Medenyt :  

- Les nomes de Basse-Egypte : 

1. Ineb-Hedj :                      2. Iouâ :  t                          3. Imentet : F   4. Neret-Resy : UA

5. Neret-Mehit : Up  6. Khasousou :           7. Ouâ-Em-Houou-Imen :G

8. Ouâ-Em-Houou-Iab :H            9. Anedjty :                           10. Kaour-Kem : a

11. Ih-Hesebou :                12. Tjeb-Netjeret :ia                           13. Heka-Andjou :  

14. Khenty-labty : UH   15. Djehouty :                                             16.  Hat-Mehit : u 

17. Behedet :                        18. Imety-Khenty :             19. Imety-Pehou :                           

20. Seped-Sopdou : 

Le plus ancien des nomes est celui de Ta - Seti, en Nubie.

3.Les grandes périodes de l’histoire égyptienne

L’historien-égyptologue J. Pirenne propose la périodisation suivante :

Premier cycle : de la période prédynastique à la fin de la 6èmedynastie.

Phase 1 : des origines aux premières monarchies

Phase 2 : genèse de la monarchie unifiée

Phase 3 : la monarchie centralisée

Phase 4 : la monarchie absolue

Phase 5 : la désagrégation du pouvoir

Phase 6 : féodalisation

Deuxième cycle : de la fin de la 6ème dynastie à la 20ème dynastie.

Phase 1 : démembrement féodal

Phase 2 : la monarchie reconstituée à 11ème dynastie

Phase 3 : la monarchie centralisée (1580-1339) à 18ème dynastie

Phase 4 : la monarchie absolue (1339-1225)

Phase 5 : la désagrégation du pouvoir (1225-1167)

Phase 6 : féodalisation (1167-1090)

Troisième cycle : de la 21ème dynastie au sac de Thèbes par les Assyriens

Phase 1 : démembrement féodal (1090-663 BC)

Phase 2 : la monarchie reconstituée  

Phase 3 : la monarchie absolue

Phase 4 : la désagrégation du pouvoir

Voir aussi l’ouvrage de Cheikh Anta Diop : « Antériorité des civilisations nègres, ... » sur ce sujet.

4. Quelques caractéristiques de l’Etat égyptien

L'Etat égyptien est un Etat au sens moderne du terme.

Quelques caractéristiques :

            . Egalité des droits des femmes et des hommes

            . La femme dispose de ses biens sans l’autorisation de son mari

            . Existence d’un droit public :

                           - corps de fonctionnaires dont la charge n’est pas héréditaire : nomination, rétribution (salaire), hiérarchie.

                           - la justice est confiée à des tribunaux royaux

                           - l’impôt permet de rémunérer les agents de l’Etat

                           - l’impôt est proportionnel au revenu de chaque Egyptien

                           - régime matrilinéaire

            . Les nomes deviennent des parties intégrantes du système étatique général : unification

            . Création d’une armée nationale

            . Existence d’une diplomatie

            . Réalisation de grands travaux

            . Système éducationnel et juridique fondée sur la Maât

            . Maîtrise de la sécurité des frontières

            . Relations diplomatiques avec le reste de l’Afrique noire

Le principe du pouvoir monarchique ne semble jamais avoir été remis en cause.

  5. chronologie des pharaons et reines d'Egypte

Si l’histoire commence conventionnellement avec l’écriture (avant c’est la protohistoire et la préhistoire) alors l’histoire égyptienne commence vers 3400 avant J.-C. : les inscriptions de la tombe U-j d’Abydos tracées à l’encre sur des jarres (des poteries)  ou gravées sur des « étiquettes ». 

Les sources de l'histoire égyptienne sont multiples :

- Les monuments,

Aegyptiaca ou Notes sur l'Egypte qui constituent une histoire de l'Egypte écrite par un prêtre égyptien Manéthon (bilingue : égyptien pharaonique et grec ancien) qui vécut au 3e siècle avant notre ère (né à Sébennytos dans le Delta). Manéthon a divisé l'histoire égyptienne en trente dynasties royales.

- Les tables royales d'Abydos, de Karnak, de Saqqarah,

- la pierre de Palerme,

- le Canon royal de Turin,

- l'inscription rupestre n°81 de Séhel,

- la pierre de Shabaka

- La pierre de Rosette

- les écrits des auteurs anciens gréco-latins dont Hérodote

...

Plus de 120 pharaons autochtones se sont succédé sur une durée d'environ 3000 ans.

Remarque : La restitution de la chronologie de l'histoire égyptienne varie selon les historiens. Les progrès de la connaissance archéologique, linguistique et historique conduira à terme à revoir complètement la présentation de l'histoire de la vallée du Nil et en particulier à remettre en cause la périodisation de l'histoire égyptienne ainsi que certaines dénominations adoptées pour décrire cette histoire.

Des événements astronomiques relatifs à la concomitance attestée des levers du Soleil et de l'étoile Sirius permettent de préciser la chronologie de l'histoire de l'ancienne Egypte :

Le calendrier sothiaque a une périodicité de 1460 ans.

1. Les premiers souverains c.a. 3400 avant notre ère

Les sites de Nagada et Abydos, en Haute EgypteHiérakonpoliset Qustul en Nubie ont livré des vestiges témoignant de l'émergence de centres de pouvoir et de souverains qui étendent leur influence et leur contrôle jusqu'en Palestine sur une période débutant vers 3900 avant notre ère.

Plusieurs noms de souverains ont été identifiés sur une période allant de 3400 à 3150 avant notre ère : Scorpion I (?), Ny-Hor, Pe-Hor, Hat-Hor, Hedj-Hor/Iry-Hor, ... comme le montrent les reproductions ci-dessous :

 

     

                                

Le souverain Anou Tera Neter                      Un souverain est représenté sur ce brûle-parfum exhumé à Qustul en Nubie.

Les Anou, une population ayant peuplé l'Egypte, seraient les fondateurs de plusieurs villes dont Iounet (Esneh), Iounaswt (Hermonthis), Iounou (Heliopolis).

La ville de Nekhen ou Hiérakonpolis en Haute Egypte, dédiée au faucon Horus, est un des lieux du début de l'histoire de l'Egypte pharaonique.

. Scorpion (II) Représentation de la tête de la massue du roi Scorpion. Couronne blanche (hedjet) de Haute Egypte, tenue rituelle (queue de taureau attachée à la ceinture), rite de la houe : ouverture des digues inaugurant l’inondation ( ?), acte de fondation d’un temple ou d’une cité ( ?), le peuple : les rekhyt, lieu Hiérakonpolis.

                                         

. Narmer, Men (Ménès) : Palette de Narmer et représentation de la tête de la massue Cf. commentaire de T. Obenga et C. A. Diop dans NN&C. Considéré comme l'unificateur de la vallée du Nil : unification politique de la Haute et la Basse Egypte.

  

La palette de Narmer

Des égyptologues ont introduit les termes de "Dynastie 0" et même de "Dynastie 00" pour regrouper les souverains ayant régné avant la période dynastique inaugurée par le Pharaon Ménès.

2. Pharaons de la période thinite  (capitale This en Haute Egypte, près d’Abydos)

Tombes à Abydos.

Ière dynastie : 3050 - 2890 av. J.-C.

  Hor-Aha (nom de Nebty). Fils de Narmer et Nithotep (déesse Neith à Athéna). Fondation de Memphis à l'extrémité sud du Delta. Djer, Djet, Den, Andjib Semerkhet, Qaâ.

2ème dynastie : 2890-2686

 Hotepsekhemoui, Nebrê, Nineter, Seth-Peribsen, Khâsekhemoui.

Khâsekhemoui : Nom d’Horus « les deux puissants apparaissent ». Ce pharaon a repoussé des ennemis venus du nord : voir dessins et inscriptions sur la statue de Khâsekhemoui en calcaire trouvée à Hiérakonpolis.

En résumé :

Chronologie : des incertitudes demeurent.

Vie sociale : Classe des nobles apparaît. 

Vie politique : La femme peut régner. Interventions militaires pour maintien de l’unité politique. Sécurisation de l’Etat. Création de Memphis. Monarchie divine.

Vie intellectuelle : Généralisation de l’écriture. Constitution d’Archives historiques.

Economie : Mise en valeur du territoire. Création d’une fiscalité institutionnelle.

Technologie, sciences : Développement de l’architecture (forme et matériaux). Développement de l’artisanat. Usage du calendrier. Edification de temples

3. "Ancien Empire" : 2686-2181 av. J.-C. De la 3ème à la 6èmedynasties

Batisseurs de pyramides. Le Sphinx. Textes des Pyramides. Quelques-uns des pharaons :

Sanakht (Forte protection) ou Nebka : 2686-2613, fondateur de la troisième dynastie. Il a épousé une fille du dernier roi de la 2ème dynastie : illustration du caractère matrilinéaire de la société égyptienne.

Djeser (Netery-Khet : Celui dont le corps est divin) : 3èmedynastie 2686-2649.

C’est le règne du pharaon Djeser que vécut le savant Imhotep, plus tard divinisé. Complexe funéraire de Saqqara, pyramide à degré. Inauguration de l’architecture de pierre dans le monde.

Snéfrou (Celui de la beauté) : 2613-2589, fondateur de la quatrième dynastie . Il a épousé une fille du dernier roi de la 3ème dynastie, Houni. Père de Chéops.

Chéops = Khoufou (Khnoum me protège)  : 2589-2566, 4ème dyn.

Chéphren = Rêkhaf (Il apparaît comme Rê) : 2558-2532, 4èmedyn.

Mykérinos = Menkaourê (Durable comme les âmes de Rê) : 2532-2504, 4ème dyn.

Ouserkaf (Son âme est puissante) : 2498-2491, fondateur de la 5ème dynastie. Il a épousé Khentkhous fille de Mykérinos.

Le pharaon Sahourê (Celui qui est proche de Rê)  2532-2504 avant J.C, 5ème dynastie.

 

Ounas : 2375-2345, 5ème dyn. C’est dans la pyramide d’Ounas qu’apparaissent pour la première fois les Textes des PyramidesTextes des Pyramides à Textes des Sarcophagesà Livre des morts :

               

Téti I : 2345-2181, fondateur de la 6ème dynastie (2345-2181). Il a épousé Ipout, l’une des filles d’Ounas, légitimant ainsi son pouvoir et prenant le nom de Horus Sehéteptaouy, «  Celui qui pacifie le Double Pays ». Il maintient l’unité du pays suite aux troubles qui ont suivi le décès d’Ounas. Une de ses filles, Seshsehet, épouse le vizir Mérérouka :

Pépi I - Méryrê (Aimé de Rê) : 2332-2283, 6ème dyn. Sa pyramide est appelée mn-nfr (stable et parfait) d’où vient le nom de Memphis (grécisé) :

 

Voyages/missions d'Herkouf (cf. B. Sall, revue ANKH) :

Chronologie : toujours des incertitudes sur certains pharaons : succession, durée de règne, …

Des désaccords constatés entre Manéthon et le Canon de Turin et/ou la Pierre de Palerme.

. Vie sociale : Développement et diversification des métiers. Développement de la classe des scribes. Constitution d’une élite de très haut niveau intellectuel associée au pouvoir central.     Enrichissement des nobles. 

. Vie politique : Confirmation du caractère matrilinéaire dans la transmission du pouvoir.

Rôle important de la femme. Pharaon représenté en compagnie de son épouse. Déplacement de la capitale de hiérakonpolis à Memphis. Installation de la monarchie absolue. Désagrégation du pouvoir à partir de la VIème dynastie.

Vie intellectuelle : Généralisation de l’écriture dans l’administration. Création d’une littérature.

Apparition de grands textes religieux. Développement du culte solaire. Divinisation de pharaon.

Vie religieuse : Généralisation de l’écriture dans l’administration.

Création d’une littérature.   Apparition de grands textes religieux. Développement du culte solaire. Divinisation de pharaon.

. Economie : Prospérité. Enrichissement des nobles. Mais aussi des périodes de famines.

Gestion des grands chantiers. Echanges sur la longue distance attestés (importations de produits).     Nouveaux recensements des biens et des ressources.

. Technologie, sciences, art : Développement de l’architecture     (généralisation des constructions en pierres). Pyramides. Développement des techniques de l’ingénieur. Technologie de la pierre, métallurgie. Construction de grands navires. Développement des arts : thèmes nouveaux dans les tombes : fresques peintes de la vie quotidienne.

4. "Ière période intermédiaire" : 2181-2040 av. J.-C. De la 7ème à la 10ème dynasties

A la mort de Pépi II, une période de grande instabilité s’installe mettant en péril l’unité politique de l’Etat égyptien. La monarchie est l’enjeu d’affrontements entre nomarques. En particulier une lutte pour le contrôle du pays s’instaure entre une famille d’Hérakléopolis (9ème et 10ème dynasties) et une famille princière de Thèbes, d’où sera issue la 11èmedynastie.

5. "Moyen-Empire" : 2040-1782 av. J.-C. Les 11ème et  12èmedynasties.

Le Moyen Empire institue la Titulature royale qui consiste en l'attribution de cinq noms au Pharaon. Le premier est donné à la naissance te les quatre autres au moment du couronnement :

- nom d'Horus : 

- nom de Nebty ou des deux maîtresses : 

- nom de l'Horus d’or : 

- nom de couronnement Celui du roseau et de l’abeille : 

- nom de naissance Fils de Rê : 

Antef 1er - Sa-Rê Antef (Fils de Rê Antef), Sehertaouy (Le pacificateur des deux terres), 2134-2117 : fondateur de la 11ème dynastie (2134-1991). Tombe à Thèbes rive gauche.

 

Montouhotep II (Montou est satisfait) - Nebhépetré (Le seigneur Rê est satisfait) : quatrième roi de la 11ème dynastie. Il est le réunificateur de l’Egypte. Cinquante ans de règne. Temple-tombeau à Deir el Bahari. A proximité, tombe collective : cimetière militaire de soixante soldats. Innovation architecturale. Prospérité du pays.

 

Amenemhat 1er (Amon est en tête) - Sehetepibrê (Celui qui réjouit le cœur de Rê), 1991-1962 : fondateur de la 12èmedynastie (1991-1782). Originaire de Haute-Egypte, il vénère Amon. Deux cents ans de stabilité. Transfert de la capitale à une trentaine de km de Memphis. Introduction du titre royal « Ouhem-mesout » : celui qui renouvelle les naissances ». Introduction de la pratique de la co-gérence du pouvoir : Amenemhat associe son fils Senousret (Sésostris 1er).

 

Sobeknéférou (Les beautés de Sobek) - Sobekkarê (Sobek est l’âme de Rê) :  1785-1782.

En résumé :

6. "2ème période intermédiaire" : 1782-1570 av. J.-C. De la 13ème à la 17ème dynasties.

13ème dynastie : Hor - Aouibrê (Rê soulage le cœur), vers 1760. Statue du ka du roi Hor.

15ème et 16ème dynasties : occupation Hyksos (Heqa khasout : Princes des pays étrangers) de 1663 à 1555.

Contrôle du désert oriental et du Delta par une coalition des chefs sémites. Mise à sac de Memphis. Divinités adoptées : Seth, Astarté et Reshep.

Sharek, Yaqoub-Har, Khyan Apophis Ier, Apophis II, Anather, Yakobaam

17ème dynastie : lignée thébaine : Sobekemsaf II, Antef VII, Taa Ier, Taa II, Kamosé. D’Eléphantine à Abydos. Guerre contre les Hyksos aboutissant à leur expulsion définitive par Ahmose (Ahmosis), Prince de Thèbes.

 

7. "Le Nouvel Empire" : 1570-1070 av. J.-C.

18ème à 20ème dynasties

Ahmose (La lune est née) - Nebpehtyrê (Rê est maître de la force) (1570-1546)  et la reine Ahmès-Nefertari : fondateur de 18ème dynastie et initie le Nouvel Empire. Sa mère est Ahhotep.

Amenhotep (Amon est satisfait - Aménophis), Djéhoutymès (né de Thot - Thoutmosis), Hatschepsout (la première des femmes) - Maâtkarê La justice est le ka de Rê) :

 

Akhénaton, Toutankhamon (image vivante d’Aton), Horemheb (Horus est en fête),

Ramsès 1er  (Celui de Seth), originaire d'Avaris dans le Delta, inaugure la 19ème dynastie dont Ramsès II sera le plus illustre représentant.

Ramsès (Rê l’a engendré).

 

Grandes réalisations architecturales, notamment à Thèbes (vallée des rois et des reines). L’Egypte étend sa puissance sur les pays méditerranéens. La 19ème dynastie s'achève avec le règne de la reine Taousert (La puissante).

Combats contre les « Peuples de la Mer » sous le pharaonRamsès III (1182-1151 avant J.C.) de la 20ème dynastie qui prend fin avec Ramsès XI en 1070 avant J.C.

8. « 3ème période intermédiaire » : 1069-525 av. J.-C.

Rois-prêtres (Thèbes) : Hérihor à Psouménès III : 1080 à 945

De la 21ème à la 26ème dynasties :

21ème dynastie : Tanis, 1069-945

22ème et 23ème dynasties : libyennes de Bubastis et Léontopolis, 945-712

24ème dynastie : Saïs, 727-715

25ème dynastie : nubienne, 747-656, Piankhi (Piy), Chabaka, Chabataka, Taharqua, Tanoutamon. Période de renaissance de l’Egypte réunifiée.

26ème dynastie : 656-525, Psammétique I, Néchao, Psammétique, Apriès, Amasis, Psammétique III.

9. Basse Epoque : 525 - 332 av. J.-C. De la 27ème à la 31èmedynasties.

Dominations perses : 525-404, 343-332, Cambyse II, Darius Ier, II, Xersès, Artaxersès I et II, ...

30ème dynastie : 360-343, Nectanebo I, Teos, Nectanebo II.

10. Domination gréco-romaine : à partir de 332 av. J.-C., Alexandre le Grand, ..., Antoine, Octave

Période ptolémaïque : 305-30 av. J.-C., Ptolémée I, II, ...

Dernière inscription en hiéroglyphe : Philae 394 ap. J.C.

11. Domination arabo-musulmane : 641 ap. J.-C.

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Théophile Obenga, L'Egypte, La Grèce et l'Ecole d'Alexandrie, Paris, Khepera/L'Harmattan, 2006.

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Bernadette Menu, Egypte pharaonique, Nouvelles recherches sur l'histoire juridique, économique et sociale de l'ancienne Egypte, Paris, L'Harmattan, 2004.

Francesco Raffaele : écrits  sur la période "pré-dynastique" (dynasties 00 et 0) : http://xoomer.alice.it/francescoraf/index.htm